Algérie

La prudence excessive joue un mauvais tour aux Canaris



La prudence excessive joue un mauvais tour aux Canaris
La JSK a-t-elle réalisé une bonne opération ou s'est-elle contentée d'un point, heureux, qui lui évite la défaite et préserve ses chances de rester concernée par la course au titre 'C'est la question que sont posés ses nombreux supporters qui ont fait le déplacement et qui ont découvert un groupe qui a présenté deux visages, l'un terne, durant le premier half et le second attrayant mais qui n'a pas tout de même réussi à convaincre. Face au MCO, les camarades de Ali Rial ont donné l'impression de jouer la peur au ventre.Ils ont subi durant une bonne partie de la première période le jeu des Oranais qui se sont créés un grand nombre d'occasions sans parvenir à les concrétiser. Pourtant, sur le planpsychologique, ils affrontaient un adversaire largement à leur portée. Le MCO restait sur trois défaites consécutives et son groupe n'affiche pas, depuis quelques semaines, la sérénité. Aït Djoudi semble avoir joué ce match, tout en ayant à l'esprit la prochaine confrontation, entre les deux équipes en Coupe d'Algérie, ce qui est en soi une erreur d'appréciation qui aurait pu lui coûter cher. Les camarades de Mazari ont résisté durant une première mi-tempsavant de sortir de leur coquille. Leur domination en seconde période n'a pas été couronnée et, aujourd'hui, ils doivent se mordre les doigts, eux, qui semblent avoir perdu l'occasion de mettre encore plus la pression sur le duo de tête.Les Oranais, préoccupés par la peur de mal faire, soumis à une grosse pression du public et affectés sur le plan psychologique, ne devaient pas peser trop lourd devant les Canaris. Mais, au lieu de capitaliser ces avantages, les protégés de Aït Djoudi se sont contentés de gérer le match, donnant l'impression de remplir une simple formalité, sans plus.Une victoire face au MCO leur aurait permis de prendre une avance certaine sur leur adversaire à la veille du match de Coupe d'Algérie. Au lieu d'oser, ils se sont contentés de subir. Il est clair qu'ils n'ont fait qu'appliquer les consignes du coach qui a préféré jouer la prudence en première période avant d'afficher plus de volonté en seconde période par l'incorporation, au cours du premier quart d'heure de jeu, de Si Salem, Fergane et Beziouen.Ce renfort offensif se voulait une façon de bousculer l'adversaire, mais ces changements n'ont pas apporté l'effet escompté. Les Oranais, qui avaient pris de l'assurance au fil des minutes ont cru en leurs chances jusqu'au bout ce qui nous laisse penser que la JSK a décroché un résultat conforme à sa façon de jouer.Elle n'a pas osé et s'est contenté de gérer le match pour, au final, décrocher un point et revenir indemne d'Oran. Ce fut un choix du coach, comme l'atteste le onze aligné au départ, où la zone de récupération était bien renforcée. L'autre mauvais coup opéré par le coach réside dans la titularisation de Aouedj dans un match où il risquait gros. Le joueur a passé un sale après-midi ce qui pourrait lui jouer un mauvais tour lors du match de mardi prochain.Aït Djoudi aurait dû le laisser sur le banc pour le protéger. Il a préféré le mettre dans le onze rentrant. Aouedj n'a pas eu le rendement habituel et s'est retrouvé la cible de l'ire du public. La JSK a produit un match tout juste moyen devant un adversaire qui était largement à sa portée. Qu'en sera-t-il mardi prochain lors du match des quarts de finales de Couped'Algérie '




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