Après le sit-in de dimanche dernier devant le siège du ministère de l’Education nationale qui n’a abouti à rien, elle envisage d’autres actions dans les jours à venir. Dans une déclaration rendue publique hier, la Coordination a dénoncé énergiquement l’attitude du ministère de l’Education qui refuse de tendre l’oreille aux revendications de cette catégorie de travailleurs.
«Le sit-in du 6 février n’est qu’un début de notre mouvement de protestation qui se poursuivra jusqu’à la pleine satisfaction de nos revendications légitimes», souligne-t-on dans le communiqué. La Coordination met en avant «la situation catastrophique des corps communs qui perçoivent des salaires dérisoires, insuffisants pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires». Ainsi, la révision du système salarial figure en tête des revendications de la Coordination, qui exige également la généralisation de la prime de permanence et de nuisance et l’octroi de la prime de rendement. Elle veut ramener la prime de rendement à 40% du salaire de base avec effet rétroactif à partir de janvier 2008.
«Le salaire que touche un travailleur des corps communs représente moins de 20% de celui d’un cadre supérieur au ministère de l’Education», souligne-t-on. Déplorant les conditions de travail et la marginalisation de cette catégorie des travailleurs de l’éducation, la Coordination exige la réduction du volume horaire et le droit à la formation et à la promotion. Pour ce faire, elle appelle l’ensemble des travailleurs relevant de cette catégorie de se mobiliser lors des prochaines journées de protestation, dont la date reste à déterminer. Le pari s’annonce, certes, difficile mais pas impossible…
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Posté Le : 10/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mokrane Ait Ouarabi
Source : www.elwatan.com