Algérie

La protestation qui n'en finit pas



Les souscripteurs de la formule AADL (Agence nationale du développement du logement) de la wilaya de Boumerdès sont toujours en colère et ils l'ont fait savoir publiquement.Lundi passé, ils étaient deux bonnes centaines, femmes et hommes, à observer, sous un soleil de plomb, un sit-in devant l'entrée du siège de la Wilaya.
Ce n'est pas la première fois qu'ils organisent une protestation de rue. Motif : les affectations des habitations tant attendues n'arrivent pas et, selon eux, les projets de construction enregistrent des retards se mesurant par année. Ils ont indiqué que certains souscripteurs de 2001 et 2003 attendent toujours l'aboutissement de leurs recours. Parmi les
10 000 souscripteurs de 2013, seuls 850 ont obtenu leurs logements.
Les contestataires se disent outrés : «Les responsables de cette agence ont confié, dans des conditions opaques et par le biais du gré à gré, à une entreprise privée 4 projets de 2 400 logements. Le choix des sites s'est fait en 2017. L'entreprise en question n'a que peu de moyens. Résultat : la construction stagne et nous sommes en attente interminable.»
Théoriquement, le gré à gré est interdit. Comme il n'existe aucune voix de cette agence à Boumerdès pouvant éclairer l'opinion publique, on n'en saura pas plus. Selon eux, les souscripteurs aux projets des autres localités ne sont pas mieux lotis. « Tous les projets accusent des retards. L'AADL ne respecte pas le cahier des charges. Normalement, nous ne versons la première tranche que lorsque la réalisation du chantier atteint 5%. Or, nous nous acquittons de cette tranche parfois avant le choix du terrain. Ils (les responsables de l'AADL) ne respectent pas la réglementation.»
Ils citent 130 logements (Boumerdès en face de la mer, Zemmouri et Tidjelabine) qui ne sont pas affectés pour des raisons obscures. Les souscripteurs voulaient voir le wali pour réitérer leurs doléances.
Abachi L.


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