Ce dimanche, dès 21 heures, Oran a vibré au son des klaxons et des slogans anti-pouvoir, brisant ainsi ce «rituel» des manifestations de jour, pour interrompre le silence de la nuit «trop assommés non pas par le dépôt du dossier de candidature du Président sortant, ça on n'avait aucune illusion profonde, mais par la lettre qu'il a adressée au peuple», ne cessaient d'exprimer les jeunes dans la rue.La contestation a démarré à partir de tous les quartiers de la wilaya à commencer par l'Usto, El Hamri, Saint-Eugène? puis tous ont rejoint le centre-ville, du moins ceux qui ont pu échapper aux quelques barrages de police mis en place justement pour les empêcher d'atteindre le c?ur de la ville. Mais au final, ils étaient nombreux à y parvenir et ont envahi le centre-ville, drapeau haut la main et des slogans, une fois encore, contre le 5e mandat. Suivis à pied par les brigades anti-émeutes, aucun incident n'a été signalé.
Ces manifestations ont duré jusque tard dans la nuit et vers 1 heure du matin, tous se sont regroupés à la place d'Armes où ils ont entonné l'hymne national puis se sont dispersés.
Le lendemain, le réveil était dur et tous ceux que l'on croise avaient les traits tirés, crispés, inquiets pour certains. C'est alors que vers 11 heures, l'on saura que du côté des universités, un mouvement de contestation était en cours mais cela s'est passé à l'intérieur des enceintes universitaires.
A. B.
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Posté Le : 05/03/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amel Bentolba
Source : www.lesoirdalgerie.com