Plus d'une trentaine d'agents de sécurité de l'entreprise de sécurité et de protection 2SP, qui contrôle tous les sites gaziers de la zone industrielle Hassi R'mel, ont observé, lundi dernier, un mouvement de protestation au niveau de leur lieu de travail pour dénoncer «les conditions dégradées et parfois illégales» dans lesquelles ils exercent. Les raisons de ce mouvement sont nombreuses», selon les contestataires, souligne un communiqué rendu public. A commencer par l'inexistence de syndicat au sein de 2SP qui est considéré comme le fleuron de la sécurité au Sud. Par ailleurs, les travailleurs dénoncent «la discrimination salariale, l'injustice sociale, les inégalités et le manque de sécurité'». Ils revendiquent l'amélioration des conditions de travail conformément aux lois régissant le monde du travail et aux normes de travail internationales. Ils demandent en effet un alignement dans le cadre d'une nouvelle grille des salaires récemment entrée en vigueur chez les autres sociétés.
A priori, les concernés revendiquent leur intégration au sein de Sonatrach, en sus du payement de leurs heures supplémentaires, la prime de risque et d'astreinte et celles d'armement et du départ à la retraite. Tout en menaçant de durcir le ton si aucun suivi n'est donné à leurs doléances. Par ailleurs, rappelons qu'au début du mois Hassi R'mel a été le terrain d'un litige entre les travailleurs affiliés à l'UGTA et Sonatrach, lorsque l'instance syndicale a décidé de suspendre quatre syndicalistes relevant de la section syndicale de Sonatrach-DP de Hassi R'mel. Ces quatre syndicalistes ont été parmi les meneurs du mouvement de protestation qui a ébranlé la Sonatrach pendant plusieurs semaines en 2011.
Jouissant d'une véritable crédibilité auprès de leurs camarades, la suspension de ces délégués syndicaux n'a pas manqué de susciter la colère de l'ensemble des 3000 travailleurs de la zone gazière de Hassi R'mel. La décision, avec effet immédiat, étant prise en catimini, les motifs de la suspension sont restés inconnues pour des raisons non affichées par ses auteurs. L'information s'étant répandue telle une traînée de poudre dans le milieu des travailleurs, qui, dans leur majorité, expriment une consternation indescriptible et pour cause, dit-t-on, «les concernés ne sont autres que les meneurs du mouvement de protestation de 2011».
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Posté Le : 26/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Khaled Haddag
Source : www.letempsdz.com