La protesta des habitants lésés
Les habitants de la cité des 40 Logements à Sidi Fredj (Staouéli) s'insurgent contre la situation difficile qui leur est imposée depuis plusieurs années déjà. Le fait qu'elle soit en retrait de la ville de Staouéli ne semble pas avoir décidé les services de l'APC de Staouéli à s'en occuper réellement. « La cité sociale est enclavée, elle est enserrée de partout ; par l'école primaire et les pavillons des enseignants et des assiettes en cours de construction », relève, désolée, une résidente. Le gaz ne bénéficie pas à tous les habitants. « Quelques foyers seulement ont pu être raccordés, mais pas tous. Beaucoup ne pouvaient pas payer la somme rondelette de 40000 DA », affirme notre interlocutrice. L'état des routes est l'un des points toujours mis en exergue par les habitants. Les passages dans l'enceinte de la cité sont dégradés. « Pour circuler, il faut toute une gymnastique terrible. En hiver comme en été, la boue et la poussière rendent la circulation difficile.Les maladies sont-là aussi », regrette la résidente. L'autre problème vécu dans leur chair par les habitants, c'est l'inexistence d'une ligne de transport qui traverse la cité. Ceux qui en souffrent le plus, ce sont les enfants obligés de parcourir plusieurs centaines de mètres pour prendre le bus sur la route nationale. Avec tout ce que cela implique comme risques. « Le transport scolaire est indispensable, les enfants des collèges partent sur Staouéli qui se trouve à 7 km. Ils payent 40 DA chaque jour. La déperdition est importante », insistent souvent les parents d'élèves. Aucun projet de CEM n'est inscrit au programme de la tutelle du fait de la rareté du foncier. Pourtant, des promesses, les résidents en ont reçu une foultitude à l'occasion surtout de la dernière campagne des élections communales. Même l'actuel P/APC de Staouéli est venu faire son discours lénifiant à la cité, mais sans résultat. « L'élu a promis de prendre en charge la cité au lendemain de son élection, mais la situation d'enclavement est restée la même sans que les responsables daignent s'en occuper. Elle est loin des regards des autorités », regrettent les résidents qui affirment que leur cité est pourtant un endroit paisible.
Posté Le : 31/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadir Iddir
Source : www.elwatan.com