La protection des cités basses de la ville en ligne de mire du wali

Le chef de l'exécutif de la wilaya, M. Faouzi Benhassine, qui a consacré la journée de mardi à l'inspection des projets en cours de réalisation, n'était pas satisfait de la cadence des travaux, particulièrement pour ceux qui ont trait à la protection de la ville des inondations et à l'alimentation en eau potable.Dans le volet culturel, le wali a vivement critiqué l'étude adoptée pour la réhabilitation de l'un des édifices historiques de la ville à savoir, le théâtre régional qui, selon lui, n'a pas pris en considération certaines caractéristiques qui se sont répercutées négativement sur la réalisation. Il conseillera alors les responsables à s'inspirer de l'expérience du bureau d'études espagnol Aquidos qui se charge actuellement de la réhabilitation du vieux bâti du centre-ville et du quartier napolitain de Skikda et qui "s'est penché sur toutes les caractéristiques avant de lancer les travaux de confortement et de réhabilitation", dixit le wali. Toujours dans le même secteur culturel, le wali s'est rendu au chantier de réalisation de la bibliothèque principale à la cité du 20-Août-1955 qui accuse un grand retard et qui a d'ailleurs soulevé l'ire du chef de l'exécutif, instruisant les concernés à accélérer les travaux de ce projet pour lequel une enveloppe financière de 456 millions de dinars a été allouée. Il fera de même pour les projets relevant des travaux publics, à savoir la réhabilitation de la route reliant la RN03 à la cité des Allées ainsi que les projets inscrits au niveau du pôle administratif de la cité Aïssa-Boukerma pour la réalisation des nouveaux sièges du Trésor et de la direction de la santé, où il a insisté sur la nécessité d'accélérer la cadence des travaux de réalisation. Les projets de protection contre les inondations des cités basses de la ville en cours de réalisation ont aussi attiré l'attention du wali de par leur importance, et cela à l'approche de la saison des pluies qui transforment certaines cités, comme celles des 500 et 700 logements, du 20-Août-1955 et la CIA, en marécages. Une enveloppe financière de 22 milliards de dinars a été allouée pour protéger ces cités des conséquences désastreuses qu'engendrent chaque année ces inondations notamment sur les édifices publiques et les locaux commerciaux. Actuellement, le taux des travaux est à 70%, selon les chargés de ce projet. Mais le wali fixe un ultimatum avant l'arrivée des pluies de la saison hivernale pour achever les travaux. Idem pour le projet de protection des réservoirs d'eau de 35 000 m3 au niveau de la cité des Zeramna qui vont certainement mettre fin au problème d'eau potable pour toute la ville de Skikda.A. BOUKARINE