Algérie

La Protection civile se forge et s'adapte aux changements climatiques



La Protection civile se forge et s'adapte aux changements climatiques
Possédant déjà un grand carnet professionnel très costaud en raison des expériences tirées lors des millions d'intervention et d'opération effectuées durant des décennies de son existence, la Protection civile algérienne est en train de s'adapter, aujourd'hui, aux nouveaux phénomènes, ceux du dérèglement climatique et de la menace biologique, où ses équipes de sauvetagetravaillent d'arrache-pied pour être capable de répondre à toutes menaces. Les inondations qui se sont produites durant ces derniers jours dans le Grand-Sud du pays et particulièrement dans la wilaya de Béchar, détruisant pendant leurs violents passages de nombreuses habitations, véhicules et palmiers, ont été une appréciation parfaite pour les équipes de sauvetage de la Protection civile qui se sont adaptées parfaitement bien avec le phénomène naturel catastrophique lors de leurs nombreuses interventions spectaculaires.
Six familles coincées dans leurs véhicules et maisons et prises au piège par les inondations et les fortes pluies qui s'abattaient durant la nuit du samedi 7 septembre, ont été sauvées lors des opérations d'intervention réalisées avec bravoure par les équipes de sauvetage relevant de la Protection civile. Les résultats escomptés par les sauveteurs spécialistes est une preuve à l'appui sur l'adaptation avec le changement climatique qui peut agir et surprendre à tout le moment et par n'importe quelle manière. Invité à l'émission l'«Invité de la rédaction» la Chaîne III de la Radio algérienne, le Colonel Farouk Achour de la Direction générale de la Protection civile (DGPC) a révélé, avant-hier, la nouvelle stratégie d'intervention et de sauvetage des êtres humains et des biens adoptée par la DGPC, tout comme il a parlé des équipements et moyens dont disposent, aujourd'hui, la Protection civile, ce corps de sauvetage par excellence est en train, surtout, dit l'hôte de la Chaîne III, de s'adapter aux nouveaux changements climatiques et aux menaces biologiques. La base d'alerte BMS, la carte des risques majeures, la carte d'inondable de 2008, réactualisée en 2024, interdisant systématiquement la construction sur le lit des oueds, le Swac (dispositif d'accompagnement des citoyens), la nouvelle cellule de suivi en temps réel des opérations d'intervention lors des risques qui travaille en H24, les équipes spécialisées, le SAV (Sauvetage aquatique), et les brigades d'intervention «spéciale inondation» composées de 1.200 agents, sont les éléments clés auxquels la DGPC accomplit son travail, désormais, très professionnel, dont le Colonel Farouk les a cités, avant-hier, sur les ondes de la Chaîne III.
«Aujourd'hui, nous sommes arrivés à une nouvelle étape plus haute, la Protection civile algérienne connaît un essor remarquable de par la qualité de ses actions et ses services rendus prouvés sur le terrain, notamment lors des dernières inondations qui ont touché le Grand-Sud, comme Béchar», a-t-il déclaré. Le directeur d'information et des statistiques, le Colonel Farouk Achour, a fait observer que «la Protection civile intervient désormais par anticipation, à la base d'alerte BMS, pour la prise en charge des préoccupations et des dégâts dans les zones dites inondables». Parlant de Béchar, le représentant de la Protection civile a évoqué que «la carte des risques majeures a beaucoup aidé les services de la Protection civile à mieux gérer la situation dans les localités endommagées où les crues ont fait des dégâts et coupé la ville en deux». A ce propos, explique-t-il, et vu l'ampleur des précipitations (120 mm d'eau en 24 heures), un lâcher d'eau du barrage El Djorf a été effectué et les éléments de prévention et d'intervention, concernant les risques majeures ont été actionnés avec célérité, notamment, le long du lit de l'oued. Aussi, le vieux routier à la Protection civile, le Colonel Farouk Achour a cité le rôle important que joue la carte d'inondable de 2008, réactualisée en 2024, interdisant systématiquement la construction sur le lit des oueds, «est d'un apport efficace et efficient pour organiser les secours», mentionne-t-il. Le Colonel Farouk Achour a également cité d'autres noyaux durs de la DGPC qui font des merveilles sur le terrain et aux cours des opérations d'intervention s'agissant du Swac (dispositif d'accompagnement des citoyens, ndlr) qui permet non seulement d'intervenir dans chaque wilaya mais dans chaque commune, «ce dispositif a fortement contribué dans la gestion des risques encourus à Béchar», dira avec fierté l'hôte de la Chaîne III. L'intervenant à l'émission l'«Invité de la Rédaction». Aussi, il y a le rôle important de la nouvelle cellule de suivi qui travaille en H24, et durant toute l'année, pour superviser toutes les opérations d'intervention lors des risques et qui prend des mesures urgentes et adéquates. Enfin, cite le Colonel Farouk Achour a dévoilé, avant-hier sur les ondes de la Chaîne III, la création des brigades d'intervention «spéciale inondation» comprenant 1.200 éléments ainsi que la création des équipes spécialisées, dont le SAV (sauvetage aquatique), avec l'introduction de la plongée continentale, «des villes côtières disposent désormais, chose nouvelle, des équipes de plongeurs», conclut son intervention d'avant-hier à la Radio algérienne, le Colonel Farouk Achour.
Sofiane Abi  


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