Algérie

La Protection civile se défend



Tous les protocoles et délais d'intervention ont été "respectés" pour sauver le jeune Mahjoubi Ayache, tombé mardi dernier dans un puits artésien à M'Sila et qui est décédé avant-hier, a affirmé, hier à Alger, le directeur de l'information et des statistiques à la drection générale de la Protection civile.Tous les protocoles et délais d'intervention ont été "respectés" pour sauver le jeune Mahjoubi Ayache, tombé mardi dernier dans un puits artésien à M'Sila et qui est décédé avant-hier, a affirmé, hier à Alger, le directeur de l'information et des statistiques à la drection générale de la Protection civile.
"Tous les protocoles, qui sont universels, ainsi que lesdélais d'intervention ont étérespectés. Il y a eu la mise en place d'unposte de commandement relié avec ladirection générale de la Protection civileet une cellule de crise reliée à la wilaya
de M'Sila. Chaque intervenant a assumésa part de responsabilité", a martelé lecolonel Achour, lors de son passage à laChaîne III de la Radio nationale (Invitéde la Rédaction), repris par l'Agenceofficielle.Réfutant ainsi toute "défaillance" poursecourir le jeune Ayache, il a ajouté que"tous les moyens ont été réquisitionnéspar la wilaya, dont tous les
techniciensspécialisés en hydraulique et ceux pratiquantce genre de forage, ont été associésà l'opération de secours, afin d'expliquerla nature du terrain".Le colonel Achour a ensuite détaillé lesétapes d'intervention et ce, dès "l'appelreçu mardi à 13 h 40", faisant savoir que l'unité secondaire de la Protection civilede Beni Serrour, appuyée par celle deBoussaâda "s'est dépêchée sur les lieuxavec des plongeurs pour s'enquérir de lasituation exacte".Après l'opération de reconnaissance, lechef d'unité de Boussaâda a informé sonsupérieur,
à savoir le directeur de laProtection civile de la même localité,lequel s'est "immédiatement" rendu surles lieux, a-t-il poursuivi, notant que ceresponsable a recommandé d'adopter"une technique spécifique" de sauvetage. Pris au piège à un niveau de 30 mètres d'un puits artésien de plus de 100 mètresde profondeur, et de 35 centimètres de diamètre, sis dans le village d'Oum Cheml dans la commune d'El Houamed, à 75 km au Sud-ouest de M'Sila, le jeune Ayache n'a pas survécu à sa chute. La caractéristique du puits ayant empêchél'avancée "rapide" des opérations de sauvetage, a déploré le colonel Achour, faisant savoir qu'après détection de laprésence du défunt, "la
première mesure a été de l'alimenter en oxygène", lui permettant ainsi de survivre pendant 5 jours. Faisant savoir qu'un puits artésien est "différent" du puits ordinaire, le premier étant "une exsurgence d'où l'eau jaillit spontanément ou par forage", le colonel Achour a expliqué que la canalisation du puits ayant enseveli la victime se situe à 60 mètres au-dessus du sol et que son sauvetage a été contrarié par "la particularité géologique de la région". À cela, s'est greffé un autre empêchement, celui de "la remontée massive" del'eau, au fur et à mesure du creusementdu puits, ce qui a nécessité la "combinaison" de deux processus simultanément, à savoir, a-t-il explicité,
"continuer àtout en évacuant l'eau"."L'opération de sauvetage n'a paséchoué. Il a été impossible d'engager les secours à partir de la surface, car il yavait risque d'effondrement et d'éboulement, il a fallu creuser lentement pour la victime en vie, tout en évitant de mettre en péril la vie des sauveteurs", a-t-il détaillé, avant d'ajouter que c'est le recours à la caméra thermique quiavait permis la "localisation de la position de la victime". Cette dernière, a poursuivi le colonel Achour, "est tombée aux environs de 36 mètres de profondeur", ajoutant que c'est cette même "technologie de pointe" qui a permis de déduire la mort de l'accidenté, dès lors qu'il y avait absence de toute "signature thermique", à savoir la chaleur dégagée d'un corps encore envie. "Les derniers travaux d'épuisement d'eau permettent de dire que le corps sera extrait aujourd'hui, il ne subsiste quedeux
(02) mètres sur les 30 de profondeurdu puits", a avancé le même responsable,avant de noter que même si la Protection civile opère quelque 12. 000 interventions par an au niveau des puits, le cas présent est "unique de par le monde". D'où la nécessité de "ne pas faire decomparaison" avec les cas similaires ayant été sauvés dans d'autres pays par lepassé, chaque situation étant "d'exception", a-t-il recommandé, rappelant qu'au Chili, l'opération de sauvetage de mineurs ensevelis dans un puits avait nécessité 93 jours, alors que l'enfant sauvé, en Chine "n'était qu'à 6 mètres deprofondeur d'un puits aux normes".autant, il a reconnu l'existence de "questions auxquelles il faudra trouverdes réponses à travers l'enquête devantdéterminer les circonstances exactes del'accident", exprimant son
"entièreconfiance" en la police scientifique ende la diligenter.L'intérêt de ces résultats étant d'"éviter que d'autres incidents similaires ne se produisent à l'avenir, et de prévoir des mesures préventives pour cela", a-t-il observé, conviant les propriétaires de puits à prévoir des "dispositifs de sécurisation" de ces sites. Répondant aux déclarations et autres accusations d'échec visant l'institutionqu'il représente, le colonel Achour arétorqué en ces termes : "la Protection civile est très attachée à la population ( ). Elle a fait ses preuves et est devenue une référence, dont il faut tous être fiers", avant de souligner "l'expertise importante" de ses cadres et de rappelerles nombreuses distinctions internationalesdont elle a été gratifiée.
"Tous les protocoles, qui sont universels, ainsi que lesdélais d'intervention ont étérespectés. Il y a eu la mise en place d'unposte de commandement relié avec ladirection générale de la Protection civileet une cellule de crise reliée à la wilaya
de M'Sila. Chaque intervenant a assumésa part de responsabilité", a martelé lecolonel Achour, lors de son passage à laChaîne III de la Radio nationale (Invitéde la Rédaction), repris par l'Agenceofficielle.Réfutant ainsi toute "défaillance" poursecourir le jeune Ayache, il a ajouté que"tous les moyens ont été réquisitionnéspar la wilaya, dont tous les
techniciensspécialisés en hydraulique et ceux pratiquantce genre de forage, ont été associésà l'opération de secours, afin d'expliquerla nature du terrain".Le colonel Achour a ensuite détaillé lesétapes d'intervention et ce, dès "l'appelreçu mardi à 13 h 40", faisant savoir que l'unité secondaire de la Protection civilede Beni Serrour, appuyée par celle deBoussaâda "s'est dépêchée sur les lieuxavec des plongeurs pour s'enquérir de lasituation exacte".Après l'opération de reconnaissance, lechef d'unité de Boussaâda a informé sonsupérieur,
à savoir le directeur de laProtection civile de la même localité,lequel s'est "immédiatement" rendu surles lieux, a-t-il poursuivi, notant que ceresponsable a recommandé d'adopter"une technique spécifique" de sauvetage. Pris au piège à un niveau de 30 mètres d'un puits artésien de plus de 100 mètresde profondeur, et de 35 centimètres de diamètre, sis dans le village d'Oum Cheml dans la commune d'El Houamed, à 75 km au Sud-ouest de M'Sila, le jeune Ayache n'a pas survécu à sa chute. La caractéristique du puits ayant empêchél'avancée "rapide" des opérations de sauvetage, a déploré le colonel Achour, faisant savoir qu'après détection de laprésence du défunt, "la
première mesure a été de l'alimenter en oxygène", lui permettant ainsi de survivre pendant 5 jours. Faisant savoir qu'un puits artésien est "différent" du puits ordinaire, le premier étant "une exsurgence d'où l'eau jaillit spontanément ou par forage", le colonel Achour a expliqué que la canalisation du puits ayant enseveli la victime se situe à 60 mètres au-dessus du sol et que son sauvetage a été contrarié par "la particularité géologique de la région". À cela, s'est greffé un autre empêchement, celui de "la remontée massive" del'eau, au fur et à mesure du creusementdu puits, ce qui a nécessité la "combinaison" de deux processus simultanément, à savoir, a-t-il explicité,
"continuer àtout en évacuant l'eau"."L'opération de sauvetage n'a paséchoué. Il a été impossible d'engager les secours à partir de la surface, car il yavait risque d'effondrement et d'éboulement, il a fallu creuser lentement pour la victime en vie, tout en évitant de mettre en péril la vie des sauveteurs", a-t-il détaillé, avant d'ajouter que c'est le recours à la caméra thermique quiavait permis la "localisation de la position de la victime". Cette dernière, a poursuivi le colonel Achour, "est tombée aux environs de 36 mètres de profondeur", ajoutant que c'est cette même "technologie de pointe" qui a permis de déduire la mort de l'accidenté, dès lors qu'il y avait absence de toute "signature thermique", à savoir la chaleur dégagée d'un corps encore envie. "Les derniers travaux d'épuisement d'eau permettent de dire que le corps sera extrait aujourd'hui, il ne subsiste quedeux
(02) mètres sur les 30 de profondeurdu puits", a avancé le même responsable,avant de noter que même si la Protection civile opère quelque 12. 000 interventions par an au niveau des puits, le cas présent est "unique de par le monde". D'où la nécessité de "ne pas faire decomparaison" avec les cas similaires ayant été sauvés dans d'autres pays par lepassé, chaque situation étant "d'exception", a-t-il recommandé, rappelant qu'au Chili, l'opération de sauvetage de mineurs ensevelis dans un puits avait nécessité 93 jours, alors que l'enfant sauvé, en Chine "n'était qu'à 6 mètres deprofondeur d'un puits aux normes".autant, il a reconnu l'existence de "questions auxquelles il faudra trouverdes réponses à travers l'enquête devantdéterminer les circonstances exactes del'accident", exprimant son
"entièreconfiance" en la police scientifique ende la diligenter.L'intérêt de ces résultats étant d'"éviter que d'autres incidents similaires ne se produisent à l'avenir, et de prévoir des mesures préventives pour cela", a-t-il observé, conviant les propriétaires de puits à prévoir des "dispositifs de sécurisation" de ces sites. Répondant aux déclarations et autres accusations d'échec visant l'institutionqu'il représente, le colonel Achour arétorqué en ces termes : "la Protection civile est très attachée à la population ( ). Elle a fait ses preuves et est devenue une référence, dont il faut tous être fiers", avant de souligner "l'expertise importante" de ses cadres et de rappelerles nombreuses distinctions internationalesdont elle a été gratifiée.


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