Algérie

La proposition iranienne sur la Syrie passera-t-elle ' 16e Sommet des pays Non-Alignés



La proposition iranienne sur la Syrie passera-t-elle '                                    16e Sommet des pays Non-Alignés
Sous la houlette de l'Iran, qui tentera de rompre son isolement pendant la présidence tournante du mouvement-trois ans- ce sommet pourrait condamner les sanctions unilatérales, dont plusieurs de ses membres sont frappés, prises par les Occidentaux. Sans mentionner de cas particulier, un projet de texte a été soumis, hier, aux ministres des Affaires étrangères. Incluant les menaces d'« attaques préventives » d'Israël et des Etats-Unis, ce sommet, que Téhéran présente comme l'événement diplomatique le plus important qu'elle organise depuis la révolution islamique de 1979, dénonce les « sanctions économiques » et les « pressions politiques » occidentales. Parmi les thèmes retenus : le soutien à la demande d'adhésion de la Palestine en tant qu'Etat membre des Nations unies, le droit de tous les pays à l'énergie nucléaire pacifique, l'appel au désarmement nucléaire et la démocratisation du Conseil de sécurité et des institutions de Bretton Woods. Une « démocratisation » qui pourrait « revitaliser » le système multilatéral, a souligné M. Mourad Medelci dans son intervention à la réunion ministérielle avant d'encourager le Mouvement à « s'approprier le système de gouvernance dans sa triple dimension : locale, régionale et internationale ». Selon Ramin Mehmanparast, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Téhéran pourrait présenter une proposition « acceptable et raisonnable » sur la crise en Syrie. Elle « inclura toutes les parties impliquées », précise Ali-Akbar Salehi, le ministre iranien des Affaires étrangères. Outre le président égyptien Mohamed Morsi qui passera quelques heures à Téhéran pour léguer la présidence du Mouvement à son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, il y aura à Téhéran une trentaine de chefs d'Etat ou de gouvernement et Ban Ki-moon, le SG de l'ONU qui entend rappeler aux dirigeants iraniens la nécessité « urgente » de répondre aux « inquiétudes » du nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique sur le programme nucléaire de leur pays. Sûrs d'eux, les Iraniens, qui ont organisé, en quelques jours, deux conférences, celle de l'Organisation de la coopération islamique et celle d'aujourd'hui, continuent à accroître leur l'influence sur la scène internationale. Pour preuve : la création d'un groupe de contact sur la Syrie avec l'Arabie Saoudite, la Turquie et l'Egypte.


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