Algérie

La promotion des exportations hors hydrocarbures en débat



La maison de la culture Nouar-Boubakeur d'Oum El-Bouaghi a abrité, mardi, les travaux d'une journée d'étude consacrée à "la promotion des exportations hors hydrocarbures", organisée par la direction du commerce et la Chambre de commerce et d'industrie Sidi R'ghis.Ont pris part à cette journée, outre les opérateurs économiques de la wilaya, des représentants du ministère du Commerce, d'Algex, de la Cagex, de la Caci, de l'inspection divisionnaire des Douanes de la wilaya et de la direction des impôts. Intervenant sur "Le fonds spécial pour la promotion des exportations", El-Houari Abdellatif, représentant du ministère du Commerce, rappellera que "l'activité d'importation intéresse un grand nombre d'opérateurs économiques dans tous les domaines, industrie, agriculture, services".
Il reviendra également sur la stratégie nationale d'exportation, le guichet unique et le soutien financier en matière d'exportation. Il annoncera aux opérateurs, dans le cadre de l'accompagnement des exportations au niveau local, "les nouvelles mesures adoptées par les pouvoirs publics, notamment l'augmentation du taux de remboursement du transport international de 25 à 50% et l'intégration du remboursement du transport local interne pour les produits destinés à l'export, usine, port, aéroport ou frontières et même la prise en charge d'une partie des frais de manifestations économiques à l'étranger de 80 à 100% dans le programme officiel du ministère du Commerce et de 50% pour les participations individuelles".
En marge des travaux, l'un des opérateurs nous déclaré : "L'exportateur ignore les conventions, la période... L'exportateur n'est pas assisté sur le terrain, il se retrouve seul et se débrouille, le ministère du Commerce doit être sur le terrain pour informer, former et assister l'exportateur". "On prend l'exemple de la surproduction agricole qui mérite d'être exportée, on constate l'inexistence de coordination entre le producteur et l'exportateur, un mécanisme qu'il revient à l'Etat de créer", a-t-il précisé.
Un autre, activant dans l'exportation de légumes et de dattes vers le Sénégal et la Mauritanie nous a fait savoir que "le transport avec Logitrans nous revient beaucoup plus cher que la location, en plus le transport avec cet organisme étatique se fait en convoi, or le transport de légumes (pomme de terre, ail) n'est pas le même que pour les autres produits". Selon lui, l'Etat doit mettre à la disposition des exportateurs vers les pays africains des camions en formule "leasing".

B. NACER


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