Algérie

«La promotion de la femme se fait naturellement» Le mouvement Islah réagit au quota assigné aux femmes :



«La promotion de la femme se fait naturellement»                                    Le mouvement Islah réagit au quota assigné aux femmes :
Le mouvement Islah se dit nullement gêné par le quota de 30% réservé aux femmes dans les listes de candidature et les assemblées élus. «Le taux de 30% ne nous fait pas peur», a affirmé hier, Hamlaoui Akkouchi, secrétaire général du parti, lors d'une conférence de presse organisée au siège du parti à Alger. Cependant, il a émis des réserves quant au «caractère politicien» de cette mesure «imposée par les pouvoirs publics», qui ne permet pas une réelle émancipation de la femme. «Nous souscrivons sans réserves à la promotion des femmes dans la politique, mais il serait meilleur que sa promotion se fera naturellement», a estimé Hamlaoui Akkouchi, tout en indiquant que «la femme a déjà investi tous les domaines, et pourquoi pas le politique». En guise de bonne foi, le SG d'El-Islah a expliqué que «les prochaines listes de candidatures aux élections comporteront des femmes au foyer», comme pour répondre aux accusations proférées à l'encontre de la mouvance islamiste comme étant un frein à la promotion de la femme. La réaction de Djahid Younsi, malheureux candidat à la présidentielle de 2004 sera plus violente, en accusant «des relais occidentaux» dans le pays qui font campagne pour «ternir l'Islam».
«Au mouvement Islah, nous n'avons aucune leçon à recevoir de ces gens-là, nous avons adopté en plus le concept sociologique de discrimination positive afin de favoriser l'émancipation de la femme dans tous les domaines de la vie y compris dans la sphère politique», a-t-il souligné, pour dire que des efforts supplémentaires ont été consentis pour promouvoir le rôle de la femme au même titre que celui de l'homme dans la société. Et d'émettre à son tour des réserves, arguant que «le pouvoir a oublié la femme pendant un demi-siècle et vient aujourd'hui chanter son émancipation», une manière pour lui de rejeter la quantification des quotas des femmes dans les assemblées ou les structures politiques, car le seul critère reste
«la compétence et l'égalité des sexes». Revenant par ailleurs sur les événements qui ont éclaté la semaine dernière au siège du parti, les conférenciers se sont démarqués des accusations d'agression à l'arme blanche avancées par l'ex-cadre du parti, Miloud Kadri, et se disent victimes d'une machination ourdie par Abdallah Djaballah pour «récupérer le mouvement Islah». Evoquant les prochaines échéances électorales, Djahid Younsi a affirmé que le mouvement Islah a entamé la mise en place des commissions de préparation des listes à travers les wilayas du pays, en perspective des prochaines législatives. Et d'annoncer la tenue de trois rassemblements populaires dans les prochains jours dans les wilayas de Constantine, Alger et Oran.
Le mouvement Islah se dit nullement gêné par le quota de 30% réservé aux femmes dans les listes de candidature et les assemblées élus. «Le taux de 30% ne nous fait pas peur», a affirmé hier, Hamlaoui Akkouchi, secrétaire général du parti, lors d'une conférence de presse organisée au siège du parti à Alger. Cependant, il a émis des réserves quant au «caractère politicien» de cette mesure «imposée par les pouvoirs publics», qui ne permet pas une réelle émancipation de la femme. «Nous souscrivons sans réserves à la promotion des femmes dans la politique, mais il serait meilleur que sa promotion se fera naturellement», a estimé Hamlaoui Akkouchi, tout en indiquant que «la femme a déjà investi tous les domaines, et pourquoi pas le politique». En guise de bonne foi, le SG d'El-Islah a expliqué que «les prochaines listes de candidatures aux élections comporteront des femmes au foyer», comme pour répondre aux accusations proférées à l'encontre de la mouvance islamiste comme étant un frein à la promotion de la femme. La réaction de Djahid Younsi, malheureux candidat à la présidentielle de 2004 sera plus violente, en accusant «des relais occidentaux» dans le pays qui font campagne pour «ternir l'Islam».
«Au mouvement Islah, nous n'avons aucune leçon à recevoir de ces gens-là, nous avons adopté en plus le concept sociologique de discrimination positive afin de favoriser l'émancipation de la femme dans tous les domaines de la vie y compris dans la sphère politique», a-t-il souligné, pour dire que des efforts supplémentaires ont été consentis pour promouvoir le rôle de la femme au même titre que celui de l'homme dans la société. Et d'émettre à son tour des réserves, arguant que «le pouvoir a oublié la femme pendant un demi-siècle et vient aujourd'hui chanter son émancipation», une manière pour lui de rejeter la quantification des quotas des femmes dans les assemblées ou les structures politiques, car le seul critère reste
«la compétence et l'égalité des sexes». Revenant par ailleurs sur les événements qui ont éclaté la semaine dernière au siège du parti, les conférenciers se sont démarqués des accusations d'agression à l'arme blanche avancées par l'ex-cadre du parti, Miloud Kadri, et se disent victimes d'une machination ourdie par Abdallah Djaballah pour «récupérer le mouvement Islah». Evoquant les prochaines échéances électorales, Djahid Younsi a affirmé que le mouvement Islah a entamé la mise en place des commissions de préparation des listes à travers les wilayas du pays, en perspective des prochaines législatives. Et d'annoncer la tenue de trois rassemblements populaires dans les prochains jours dans les wilayas de Constantine, Alger et Oran.


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