Algérie

La profession face aux défis de la sécurité alimentaire


Sous le thème "L'organisation de la profession vétérinaire face aux défis de la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments", l'Association des vétérinaire praticiens privés de Constantine a célébré, hier, la Journée mondiale vétérinaire par l'organisation d'un séminaire scientifique qui a mis l'accent, notamment, sur les politiques inefficientes et l'absence de perspectives en la matière.De facture appréciable, les communications programmées lors de cette rencontre, tenue à l'hôtel Novotel de Constantine, ont suscité une certaine ferveur dans les débats qui ont suivi et qui devraient donner lieu à une série de recommandations à la clôture. Sous l'intitulé "Rôle de la profession vétérinaire dans le développement durable", le professeur Menoueri Mohamed Nabil de l'université de Blida a souligné que "le développement de l'élevage est une solution à la fois durable et équitable pour rétablir une partie de la souveraineté alimentaire des pays en voie de développement, mis à mal par les besoins croissants des populations, notamment urbaines, en évitant une très grande dépendance vis-à-vis des marchés internationaux". La demande grandissante des villes des pays émergeants en protéines animales et, partant, l'accroissement des importations en viandes et en lait ont conduit, selon l'orateur, "à une augmentation des élevages industriels périurbains dont l'installation comporte des risques pour la santé animale et humaines qui demandent à être soigneusement évalués et maîtrisés". Dans cette optique, les vétérinaires jouent, selon lui, "un rôle d'une importance cruciale, en prévenant et contrôlant les maladies animales et en garantissant des aliments suffisants, sûrs et de grandes qualité". Pour sa part, le gérant de Hubbard Algérie, le Dr Tekfa Nadjib, qui dissertera sur l'amélioration de la productivité dans la filière avicol reconnaîtra le gâchis généré par diverses approches et politiques qui peinent toujours à donner des résultats probants. Aussi, suggère-t-il, une "réhabilitation du vétérinaire dans son véritable rôle sur les plan sanitaire et économique à travers la mise en place d'un meilleure organisation en incorporant les praticiens dans la prévention et le contrôle sanitaires, la simplification de l'identification des éleveurs et l'informatisation des données, la mise en place du code de déontologie, la mise en ?uvre des plans de lutte contre les maladies contagieuses qui entravent le développement de la filière (influenza, salmonelle...), la mise en place d'un fonds d'indemnisation et l'établissement d'un climat de confiance entre les producteurs et les consommateurs".
Kamel Ghimouze
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