Algérie

La production nationale impose son empreinte


Le nombre d'exposants algériens au Salon de la production agroalimentaire, prévu le 9 avril prochain, a enregistré une nette progression par rapport à l'année écoulée. Dans le même temps, il est constaté la défection d'entreprises internationales qui ont fait le choix de ne plus y participer. En cause, les nouvelles dispositions prises par le gouvernement concernant la limitation des importations. Cette croissance dans le sens positif pour l'Algérie, démontre que beaucoup d'entreprises algériennes activant dans ce secteur prometteur, «ont répondu aux directives économiques qui tendent à la promotion de la production locale», a fait savoir hier, Olivia Milan, directrice du salon, en marge d'une conférence de presse sur la tenue de la nouvelle édition de ce salon à partir du 9 avril prochain au Palais des expositions de la Safex à Alger. Elle a par ailleurs, mis en exergue le contexte économique du pays qui est en perpétuelle évolution. De ce fait, elle explique que ce salon constituera un espace d'échanges entre les différents participants. La même organisatrice soutient dans ce sens, que l'industrie agroalimentaire en Algérie est déjà très développée, par conséquent elle représente un potentiel important sur le marché, afin de répondre à une consommation dynamique.Elle dira que le but étant d'encourager la production nationale, et ce en faisant de sorte à développer le volet export. A ce titre, l'intervenante a indiqué que lors de la tenue de ce salon, «une journée de conférences sera organisée dans l'objectif de se former à l'export». Elle a ajouté que ce salon a en ligne de mire la diversification du marché algérien et sa promotion. Pour sa part, Nabil Bey Boumezrag, également chargé de l'organisation de cet événement, a mis à son tour en relief, le fait que «l'intérêt des entreprises pour la production locale est de plus en plus grandissant».
Il fera remarquer que jusqu'à présent, il reçoit des demandes de petites entreprises pour participer à ce rendez-vous incontournable. Evoquant la suppression de l'importation de quelque 900 intrants indispensables à la fabrication de certains produits, il a souligné que le fait de n'avoir plus accès à ces produits importés a eu une répercussion pour le moins positive. Dans la mesure où cet état de fait a obligé les producteurs locaux à se rabattre sur les produits du terroir bien de chez nous. Dans le même sillage d'idées, Olivia Milan a toutefois jugé que la revalorisation de la production locale se réalisera sur le long terme. De ce fait, le rôle des entreprises internationales intervient sur cet aspect-là. Il s'agit d'inculquer leur savoir-faire international aux entreprises algériennes. Se basant sur l'exemple de la fabrication d'arômes dont certaines textures et saveurs ne peuvent être réalisées par des produits purement algériens, elle souligne qu'en attendant le déblocage de la situation, les entreprises étrangères formeront les Algériens à cet effet et cette mise à niveau mettra deux ou trois ans à se faire.
Par ailleurs, les organisateurs de la manifestation, qui se tiendra du 9 au 12 avril, ont indiqué que près de 700 entreprises nationales et internationales présenteront leurs produits et solutions pour les 21 000 visiteurs attendus à ce salon.
Il a été signalé en outre, que le développement de la production algérienne ne pourra se faire qu'à travers le concours des entreprises internationales, de leur savoir-faire et de leurs produits.
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