Algérie

La production littéraire en débat



La bibliothèque centrale de l'Université Saâd Dahlab de Blida a abrité durant deux jours, les 8 et 9 décembre courant, la troisième rencontre nationale de critique arabe. La langue arabe, les récits et la poésie, les programmes arabes et étrangers ainsi que les problèmes rencontrés par les intellectuels arabes en termes d'édition, de commercialisation et de lectorat ont été les principaux thèmes débattus durant ces deux journées, riches en enseignements. Les conférenciers se sont longuement étendus sur les particularités de la langue arabe, la poésie arabe ancienne et contemporaine, les systèmes critiques européens et leur application en langue arabe, la critique contemporaine entre le programme et le manque de questionnements philosophiques. Le manque de production littéraire en Algérie a aussi été mis en exergue par les intervenants qui se sont étonnés que l'écrivain ou le poète refuse d'écrire, sous prétexte que les gens ne lisent plus ou qu'il éprouve beaucoup de difficultés à se faire éditer ou à écouler sa production. D'ailleurs, tout le monde, et pas seulement les spécialistes, savent que l'Algérien actuel lit trop peu et que la production littéraire, dans notre pays, est parmi les plus pauvres. D'ailleurs, aussi bien les étudiants que les chercheurs ou linguistes algériens se retrouvent sans armes devant la pauvreté de la production littéraire algérienne et sont obligés de se rabattre sur la production arabe ou même européenne ou américaine.


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