Algérie

La production industrielle se rebiffe



Il n'y a pas de que mauvaises nouvelles sur ce que nous recevons comme informations au sujet des performances du secteur industriel, souvent critiqué pour ses contres assignations en matière de production.Il existe dans la publication des enquêtes faites par l'Office national des statistiques des améliorations avec des courbes ascendantes sur l'état de santé de notre secteur productif industriel. Mis à part la baisse de la production des hydrocarbures et les difficultés de rencontrent les Ismee, la tendance est à l'amélioration. Ainsi, selon l'enquête menée auprès des chefs d'entreprise du secteur étatique et privé, il est nettement spécifié «qu'au deuxième trimestre 2017, et selon l'opinion des chefs d'entreprises enquêtés, l'activité industrielle du secteur public enregistre une baisse, alors que celle du secteur privé une hausse, cela serait dû, selon 44% des enquêtés du secteur public, à une utilisation des capacités de production oscillant entre 50 et 75%, alors que le secteur privé déclare les avoir utilisé à plus de 75%». La même enquête signale, étant donné qu'un volume de production dépend des approvisionnements en matières premières, et d'autres facteurs comme les disponibilités humaines, hydriques, et énergétiques, que «le niveau d'approvisionnement en matière première a été inférieur à la demande exprimée pour près de 31% du secteur public, et pour plus de 26% pour les privés». Ce qui a engendré des ruptures de stocks allant jusqu'à 18%. A ces déboires, l'enquête met en exergue les pannes d'électricité imposant des arrêts de travail, et des fournitures en eau aléatoires, ce qui a induit «au deuxième trimestre 2017 une baisse de la demande des produits fabriqués pour le secteur public, et une hausse pour le secteur privé. Le rapport entre ces aléas perturbateurs et la satisfaction des commandes est jugé normal». L'ensemble des chefs d'entreprises enquêtés par l'ONS déclare «ne pas rencontrer de difficultés financières pour gérer leur entreprise, et que les prévisions de financement jusqu'à la fin de l'année en cours. Les patrons privés fortement optimistes prévoient une hausse de l'activité de la demande, une hausse des effectifs avec une hausse des prix de vente, à contrario, plus pessimistes, ceux du secteur public prédisent «une baisse de la demande et des effectifs avec une hausse des prix à la vente». L'enquête conjoncturelle de l'ONS met à jour étrangement, «une baisse des effectifs chez le secteur public, contrairement à une augmentation chez le secteur privé» au 2ème trimestre 2017, et plus, étonnamment, nous apprenons qu'en matière de recrutement les entreprises tous secteurs juridiquement confondus trouvent des difficultés pour recruter, car, chiffres à l'appui selon les enquêtés de l'ONS, «70% du secteur public, et 60% de ceux du privé affirment ne pas pouvoir produire davantage en embauchant du personnel supplémentaire, bien que l'activité pour le secteur industriel enregistre des baisses de la production, et que les capacités de production sont utilisés entre 50 et 75%. En l'espace du 2ème trimestre et du 4ème 2017, toujours d'après une publication de l'ONS, la production industrielle du secteur public a enregistré une hausse de 4,1% au troisième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de 2016, situant le taux de croissance à plus de 2,1% sur les neuf premiers mois de l'année 2017.


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