Algérie

LA PRODUCTION DU VERRE EN PERIL À L'EST DU PAYS



LA PRODUCTION DU VERRE EN PERIL À L'EST DU PAYS
Ver-Est (Verrerie de l'Est), une usine implantée à Souk-Ahras, est l'une des rares entreprises privées qui assurent depuis des décennies un rythme de production des plus performants, soit 200.000 articles/Jour, emploie 128 personnes et s'acquittent régulièrement de ses redevances. Les nouvelles dispositions douanières mise en application depuis quelques années ont porté un coup dur à ce pionnier du verre à l'échelle de l'Est du pays.La GZALE (Grande Zone Arabe de Libre Echange) une entité commerciale privilégiée par les textes en termes d'allègement fiscal et de facilités douanières, est montrée du doigt par le gérant de ladite entreprise, en l'occurrence Abdelhak Souaia. «La concurrence déloyale et l'inondation du marché par des articles produits à l'étranger et importés par le biais de la GZALE sont l'une des cause majeures des méventes que nous enregistrons quotidiennement et qui risquent, à ce rythme, de nous forcer à l'arrêt de notre activité», a-t-il indiqué avant d'ajouter que la GZALE a donné naissance à plusieurs pratiques préjudiciables à l'économie nationale, notamment la création en zone arabe de plusieurs antennes et unités de production européennes qui s'accommodent aux facilités fiscales et douanières assurées par cette formule d'exportation vers l'Algérie.Dans une correspondance adressée aux ministres du commerce et des finances, nous lisons ceci : «Notre capacité de production ainsi que la qualité de nos produits nous permettraient de satisfaire aisément le marché national si les nouvelles dispositions douanières avaient prévu les moyens de protéger la production nationale». Sur un autre volet, l'entreprise qui avait demandé l'ouverture d'une enquête à ce sujet par les instances centrales compétentes,plaide en faveur de l'application des articles 8, 9, 10 et 11 de l'ordonnance n°03-04 du 19.07.2003 relative aux règles générales applicables aux opérations d'exportation et d'importation de marchandises.L'article 8 de ladite ordonnance, stipule expressément : «Dans des circonstances critiques où tout délai cause un dommage qui est difficile à réparer, une mesure de sauvegarde provisoire est appliquée après qu'il ait été déterminé, à titre préliminaire, suite à l'enquête, qu'il existe des éléments de preuve manifestes selon lesquels un accroissement des importations a causé ou menace de causer un dommage grave».Les autres articles de la même ordonnance expliquent les mesures de sauvegarde provisoire quand l'importateur cause un dommage grave à une branche de production nationale. «La lecture juridique desdits articles de l'ordonnance dont vous vous référez ne laisse aucune équivoque quant-à l'existence dans pareille situation du préjudice qu'est le marasme avéré du produit par l'effet de la mévente causée par l'importation effrénée de produits similaires. Ceci dit, l'implication des autorités compétentes devient impérative par la force de la loi», a précisé un juriste consulté à ce sujet.




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