Lian Chouaf est de nationalité syrienne. Elle était présente au 8e Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa). Cette représentante de l'Institut du monde arabe de Paris (IMA) livre ses impressions. Entretien.Quelle place occupe le cinéma à l'Institut du monde arabe de Paris 'Depuis l'inauguration de l'Institut du monde arabe, le cinéma a permis de faire connaître les cinématographies arabes et d'y sensibiliser le public parisien, à travers des programmations thématiques, des rétrospectives, des hommages, ainsi qu'à travers la Biennale des cinémas arabes à Paris, devenue une référence internationale dans le domaine du cinéma arabe. L'ouverture sur la production cinématographique issue de l'immigration a facilité la consolidation des liens entre la communauté arabe de France et sa culture d'origine.Comment se fait la sélection des films programmés par l'IMA 'En tant que représentante de l'Institut du monde arabe de Paris, je veille à programmer, en avant-première, les films arabes avant même leur sortie en salles. L'objectif à travers cette démarche est de faire connaître le cinéma arabe aux citoyens français d'origine arabe, par les thèmes traités, les différentes productions et réalisations.Parlez-nous des semaines culturelles arabes organisées par votre institut...L'Institut du monde arabe organise régulièrement des cycles de semaines culturelles arabes en vue de créer un festival du cinéma arabe pour un retour à l'activité cinématographique, surtout que l'IMA a cessé la programmation cinématographique durant cinq ans. Nous l'avons repris il y a seulement deux ans. A travers chaque semaine culturelle, nous choisissons un pays pour diffuser ses films.Quel genre de films intéresse le public français 'Les films qui attirent le plus le public français d'origine arabe sont les films égyptiens. Mais récemment, nous avons organisé un festival des films du Golfe où on a enregistré un engouement particulier vu l'affluence permanente du public français et arabe. Et tout le monde était intéressé pour découvrir ces pays de l'Orient, via le 7e Art. En plus, nous avons constaté aussi l'attachement logique des Français d'origine algérienne au cinéma algérien, des Français d'origine marocaine au cinéma marocain, de même pour les Tunisiens et autres, sans omettre les cinéphiles qui suivent de près l'actualité cinématographique, indépendamment de la nationalité des ?uvres projetées.Comment évaluez-vous le niveau atteint par le cinéma arabe 'Il faut dire que le cinéma arabe est en évolution constante. Il est très intéressant du point de vue thématique et des techniques de réalisation acquises par nos cinéastes qui sont de plus en plus impliqués et conscients. Je félicite à cette occasion ces mêmes créateurs pour leur vision et leurs méthodes de traitement des sujets.Vous étiez présente au 8e Fiofa, un commentaire 'J'étais en effet présente au 8e Festival international d'Oran du film arabe. J'estime que tous les films, courts, longs métrages et documentaires ont parfaitement épousé le slogan de ce festival décliné sous la thématique de « la réalité dans le rôle de l'héroïsme ». En toute sincérité, j'ai été séduite par la programmation des films. Les organisateurs n'ont pas failli à leur mission. Ils ont bien au contraire réussi en sélectionnant des films de qualité.
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Posté Le : 18/07/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S S
Source : www.horizons-dz.com