Algérie

La procréation médicalement assistée en Algérie en chiffres : Une technique maîtrisée



La procréation médicalement assistée en Algérie en chiffres : Une technique maîtrisée
Selon les statistiques du ministère de la Santé, l'Algérie compte plus de 300 000 couples souffrant d'infertilité, soit 7 % des couples. Ces données chiffrées, faut-il bien le signaler, remontent à 2002, dernière année où une étude a été réalisée sur cette pratique, précisent des responsables du dit ministère. Il est à noter que l’acte de la procréation médicalement assistée (PMA) est pratiqué en Algérie exclusivement dans le secteur privé. De l’avis des spécialistes, la PMA est un tabou en passe d’être brisé.En Algérie les interventions sont effectuées avec les propres gamètes du couple. Le taux de réussite des fécondations in vitro (FIV) varie entre 25 et 30 % dans les centres bien équipés, alors que pour l’IA (insémination artificielle), le taux oscille entre 9 et 10 %. Les praticiens maîtrisent aujourd’hui toutes les techniques liées à cette pratique. Les Algériens n’ont plus besoin d’aller à l’étranger, précisément dans les pays voisins, pour se faire soigner.De même, ils n’ont plus besoin de se faire prescrire des médicaments pour leurs soins sur des ordonnances envoyées par fax. Nous avons toutes les compétences nécessaires pour prendre en charge les couples infertiles qui nécessitent des examens et des consultations régulières.DES MÉDICAMENTS NON REMBOURSÉSParmi les points cruciaux soulevé, celui relatif au remboursement des traitements. Le prix des traitements prescrits varie du simple au double. Il se trouve qu’une même molécule avec la même efficacité est vendue à deux prix différents. Un laboratoire la propose à 3 700 DA et un autre à 7 000 DA. Un cycle de traitement revient alors pour l’un à 40 000 DA et pour l’autre à 80 000 DA. Nous interpellons encore la sécurité sociale pour permettre le remboursement de ces produits, surtout que le coût global revient à près de 100 000 DA. La PMA a trouvé un écho favorable en Algérie où elle se développe rapidement grâce à la multiplication des centres de médecine de la reproduction qui sont actuellement au nombre de sept : trois à Alger, deux à Oran, un à Annaba et un à Constantine.


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