Algérie

«La proclamation du 1er novembre constitue notre socle» Abdelaziz Belaid coordinateur du Front El Moustakbal


«La proclamation du 1er novembre constitue notre socle» Abdelaziz Belaid coordinateur du Front El Moustakbal
Le Front El Moustakbal, un parti nouvellement créé poursuit sa restructuration en perspective de la tenue de son congrès constitutif, prévu les 9, 10 et 11 février. Le coordinateur général de ce parti, Abdelaziz Belaid, a ainsi présidé, avant-hier samedi, les travaux du congrès constitutif d'Alger.
Le Front El Moustakbal, un parti nouvellement créé poursuit sa restructuration en perspective de la tenue de son congrès constitutif, prévu les 9, 10 et 11 février. Le coordinateur général de ce parti, Abdelaziz Belaid, a ainsi présidé, avant-hier samedi, les travaux du congrès constitutif d'Alger.
Un congrès qui vient après ceux déjà organisés dans d'autres wilayas du pays et ce en vue de designer les délégués au conclave du 9 février qui aura lieu à la salle Atlas à Alger. « Nous voulons construire un parti qui exprime les aspirations de la jeunesse » « a indiqué d'emblée le coordinateur général, devant une foule composée essentiellement de jeunes précisant les raisons qui ont été à l'origine de la création de ce parti ainsi que le contexte politique. « Beaucoup de personnes parmi nous ont eu à constater la difficulté du travail dans certains espaces politiques » dira Abdelaziz Belaid en faisant clairement allusion au fonctionnement peu démocratique des partis existants, ce qui pénalise la libre expression et le débat libre. Le coordinateur général, pour rappel, a longtemps milité au FLN dont il était d'ailleurs membre de son comité central avant de démissionner et créer ce nouvel espace politique. Belaid citera aussi le contexte régional ou ce que l'on appelle communément le printemps arabe qui a aussi eu une incidence sur la création du front El Moustakbal, sans omettre de faire cas aussi du paramètre relatif aux reformes politiques initiées par le président de la république.
« La proclamation du 1er novembre constitue le socle sur lequel repose le parti » affirme l'orateur qui a décrié certaines personnes qui voulaient adhérer au parti car croyant qu'il sera juste un tremplin pour accéder à l'APN lors des législatives du mois de mai prochain. Et c'est ce qui lui a permis d'enchaîner en mettant en exergue la nécessité de consacrer « une certaine éthique en politique » tout en fustigeant la corruption qui commence à gangréner la vie politique à travers, notamment, le business qui se fait autour des listes électorales où des affairistes achètent les premières places à coups de centaines de millions sonnants et trébuchants. Pour remédier à cette situation qui s'est répercutée sur le niveau des élus au sein des assemblées, il dira que « les partis doivent choisir des candidats intègres et compétents ». Et c'est sans doute pourquoi il a martelé avec force « qu'en Algérie il n' y'a pas l'homme qu'il faut à la place qu'il faut ». Dans son discours Belaid a brossé un tableau peu reluisant en évoquant notamment les problèmes de chômage et de logement dont souffrent notamment les franges juvéniles qui, face à ces problèmes, préfèrent la « hargua ». Considérant que les problèmes de l'Algérie sont surtout liés à des problèmes de gestion, il a appelé au dialogue ave les jeunes et a prôné aussi la multiplication des efforts de tous car « aucun parti à lui seul ne peut résoudre ces problèmes ». Il a aussi plaidé en faveur du changement pacifique en mettant en garde contre toutes les tergiversations qui pourraient mener les jeunes à « l'imposer par d'autres moyens ». L'allusion aux révoltes arabes et on ne peut plus clair.
Un congrès qui vient après ceux déjà organisés dans d'autres wilayas du pays et ce en vue de designer les délégués au conclave du 9 février qui aura lieu à la salle Atlas à Alger. « Nous voulons construire un parti qui exprime les aspirations de la jeunesse » « a indiqué d'emblée le coordinateur général, devant une foule composée essentiellement de jeunes précisant les raisons qui ont été à l'origine de la création de ce parti ainsi que le contexte politique. « Beaucoup de personnes parmi nous ont eu à constater la difficulté du travail dans certains espaces politiques » dira Abdelaziz Belaid en faisant clairement allusion au fonctionnement peu démocratique des partis existants, ce qui pénalise la libre expression et le débat libre. Le coordinateur général, pour rappel, a longtemps milité au FLN dont il était d'ailleurs membre de son comité central avant de démissionner et créer ce nouvel espace politique. Belaid citera aussi le contexte régional ou ce que l'on appelle communément le printemps arabe qui a aussi eu une incidence sur la création du front El Moustakbal, sans omettre de faire cas aussi du paramètre relatif aux reformes politiques initiées par le président de la république.
« La proclamation du 1er novembre constitue le socle sur lequel repose le parti » affirme l'orateur qui a décrié certaines personnes qui voulaient adhérer au parti car croyant qu'il sera juste un tremplin pour accéder à l'APN lors des législatives du mois de mai prochain. Et c'est ce qui lui a permis d'enchaîner en mettant en exergue la nécessité de consacrer « une certaine éthique en politique » tout en fustigeant la corruption qui commence à gangréner la vie politique à travers, notamment, le business qui se fait autour des listes électorales où des affairistes achètent les premières places à coups de centaines de millions sonnants et trébuchants. Pour remédier à cette situation qui s'est répercutée sur le niveau des élus au sein des assemblées, il dira que « les partis doivent choisir des candidats intègres et compétents ». Et c'est sans doute pourquoi il a martelé avec force « qu'en Algérie il n' y'a pas l'homme qu'il faut à la place qu'il faut ». Dans son discours Belaid a brossé un tableau peu reluisant en évoquant notamment les problèmes de chômage et de logement dont souffrent notamment les franges juvéniles qui, face à ces problèmes, préfèrent la « hargua ». Considérant que les problèmes de l'Algérie sont surtout liés à des problèmes de gestion, il a appelé au dialogue ave les jeunes et a prôné aussi la multiplication des efforts de tous car « aucun parti à lui seul ne peut résoudre ces problèmes ». Il a aussi plaidé en faveur du changement pacifique en mettant en garde contre toutes les tergiversations qui pourraient mener les jeunes à « l'imposer par d'autres moyens ». L'allusion aux révoltes arabes et on ne peut plus clair.
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