Sommes-nous sur la bonne voie ' La question est des plus actuelles, d'autant que depuis l'avènement de l'équipe Sellal, l'on remarque, au rythme des déclarations et décisions prises, une volonté d'avancer. S'ensuit la mise en évidence des lacunes du terrain. Sinon, comment expliquer qu'à l'heure où l'Exécutif demande à appliquer des décisions déjà prises sur le terrain, lui montre son incapacité à suivre. En effet, c'est du moins le premier constat que l'on fait.
Sommes-nous sur la bonne voie ' La question est des plus actuelles, d'autant que depuis l'avènement de l'équipe Sellal, l'on remarque, au rythme des déclarations et décisions prises, une volonté d'avancer. S'ensuit la mise en évidence des lacunes du terrain. Sinon, comment expliquer qu'à l'heure où l'Exécutif demande à appliquer des décisions déjà prises sur le terrain, lui montre son incapacité à suivre. En effet, c'est du moins le premier constat que l'on fait.
Pour mieux saisir, il suffit de voir et de suivre les déclarations des uns et des autres et les chiffres du Cnis. S'agissant des premières, l'on se rappelle au lendemain du discours du chef de l'Etat en avril 2011. Celui qui a promu non seulement la jeunesse mais aussi l'économie nationale pour la désintoxiquer du fioul et la rendre plus compétitive, d'une part, et plus à même de tarer la balance des fondamentaux sortent au gré des obstacles levés les embûches. Ce qui prouve qu'il y a bien une dynamique de redressement qui inversement à sa direction se tiennent les embûches .Celles-là même qui gangrènent notre économie. Ainsi, parmi les plus pernicieuses et donc les plus dangereuses vient la spéculation et dans son sillage la bureaucratie. Même si ce n'est pas le propre de l'Algérie, toutefois et chez nous, elles ont su se placer à tous les maillons de la production des biens et services. L'heure est au démentiellement de ce
fléau ; pour y arriver, il est utile de les localiser pour pouvoir trouver le juste moyen pour faire péter les n'uds «gordiens» une bonne fois pour toute et libérer les bonnes énergies. Ainsi nous nous intéresserons au secteur de la construction. Il subit de plein fouet la spéculation, et pour cause, ce secteur considéré comme névralgique au vu du rôle qu'il tient et de son impact : sur lui seul reposent plusieurs ambitions, dont le logement, les écoles et les 'uvres d'art. Rien que ces trois volets cités, ils représentent des éléments clés qui permettent de désamorcer la bombe sociale et le désenclavement. Néanmoins, ce secteur est le plus sanctionné par la spéculation. En témoignent les derniers chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques, le Cnis, des Douanes. Ces chiffres traduisent la réalité du terrain. De la sorte, la facture des importations des matériaux de construction des neuf mois passés est en hausse de 20,3%. Quand on tient compte de tous les chantiers en branle depuis la fin de l'année 2011. D'après le patron de l'Union générale des entrepreneurs algériens (Ugea), Abdelmadjid Dennounni, ces chantiers sont ceux du quinquennat 2010-2014 ; ils n'on commencé qu'à la fin 2011. Ce qui explique, d'une part, l'état du chantier que connaît le pays .Qu'il 'agisse d'immeubles d''uvre d'art ou d'autre structures, le chef du gouvernement a été dans l'un de ses discours on ne peu plus clair ; ils devront sortir de terre avant la fin de cette année pour se projeter dans l'avenir et voire ce qu'il y manque pour satisfaire la demande. Ajouter à cette sauce l'impératif de construire conformément aux normes en vigueur. Il est inutile de rappeler l'intérêt de la disponibilité des matériaux de construction. Ce qui pourrait expliquer le prix de facture des importations des produits dont le ciment. Il est le plus coté.
Selon le Cnis, le volume des importations du ciment est en hausse de 86% pour les neuf mois passés
Construction : Une facture en béton
Selon le Cnis de janvier à septembre derniers, la facture des importations de matériaux de construction a totalisé une facture à 2,22 mds usd. L'année d'avant et à la mme période, la facture s'est élevée à 1,84 mds usd. Cette augmentation des importations de matériaux de construction est induite par une hausse de 86,45% de la facture des importations des ciments (5 types de produits) qui est passée de 102,1 millions à 190,4 millions usd. Pour les autres matériaux de construction importés, la facture du fer s'est chiffrée à 1,52 mds usd durant les neuf premiers mois 2012, contre 1,25 mds usd à la même période de l'année précédente. Elles sont en hausse de 21,25%. En termes de valeur, la hausse est de près de 4% puisque le montant est passé de 486,47 millions usd à 505,79 millions usd, précise encore le Cnis.
Sur le plan volume, la tendance est tout aussi haussière. D'après les services des douanes, les quantités importées ont enregistré le même rythme. La quantité de ciment importée est passée de 1,104 millions de tonnes à 2,076 millions de tonnes, soit une hausse de 88,4%. De même pour l'acier et le fer, les volumes importés sont passées de 1,695 million de tonnes à 2,173 millions de tonnes (+42,65%). Arrive le bois qui lui aussi a connu une augmentation des importations durant la même période. Ainsi, les quantités sont passées de 886 millions de tonnes à 1,007 million de tonnes (+13,67%). Au total, les quantités importées de matériaux de construction (ciments, fer et bois) sont passées de 3,685 millions de tonnes à 5,257 millions de tonnes, également en augmentation de 42,6%, ajoute la même source. Pour comprendre les raisons de cette flambée, il est fait cas de la forte demande du marché national pendant la période sèche (de mars à août), pendant laquelle le rythme de travail des chantiers est accéléré par rapport à l'hiver.
La période sèche,
cause de la hausse
Ainsi, les maçons et ouvriers du bâtiment et du BTP ont la cote avec la chaleur. L'on déduit aussi que la période sèche est fourmie pour les ouvriers du BPT cigale pour nos fournisseurs étrangers. Toutefois à l'heure de la rigueur budgétaire pour anticiper les retombées de la crise mondiale, le département de Djoudi se voit dans l'obligation et de fait de donner le ton aux dépenses et d'être frugal ce qui nous renvoie vers l'état de la production nationale du ciment. Représenté par le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica), celui-ci a réagi en parallèle à l'émission des chiffres du Cnis. Gica précise qu'il s'agit d'une situation particulière à laquelle le groupe a réagi en important ces quantités de matériaux pour équilibrer de façon conjoncturelle les fondamentaux. Pour atténuer la flambée des prix accentuée par la spéculation et éviter ainsi le retard dans les délais de réalisation des projets, a décidé, dès le mois de juin, d'importer de façon mensuelle le ciment durant cette période de "forte" tension
Gica rassure
Il a néanmoins tenu à préciser que les carences en ciment du marché national sont estimées à plus de 2,5 millions de tonnes/an. Ce manque d'offre a provoqué une flambée des prix sur le marché, notamment avec les différents projets en cours de réalisation du secteur du BTP. Gica ajoute que la production nationale actuelle de ciment est de plus de 18 millions de tonnes/an. 11,5 millions de tonnes sont assurées par les 12 cimenteries publiques à l'horizon 2016. Le groupe compte produire 20 millions de tonnes et 29 millions de tonnes en 2018.
Si les ambitions du groupe sont des plus louables, reste que la problématique du ciment est redondante en Algérie. Par période de fortes demandes, le sac de ciment est vendu sur le marché noir de 600 à 700 DA. Il s'agit d'un ciment importé ; son prix sur les marchés internationaux se monnaie de 4 à 4,5 euros. Selon certains observateurs, la qualité importée n'est pas bonne parce que le marché n'a pas d'observance régulière. Pourquoi cette anarchie, alors que du côté importation, des opérateurs sont prêts à jouer le jeu et en matière de qualité, ils sont capables de séparer le bon grain de l'ivraie pour peu qu'ils soient informer de la demande du marché. Pour le numéro un de l'Ugea, le point d'orgue se trouve dans le manque de communication du groupe Gica. Selon M. Dennouni, le groupe ne communique pas avec ses principaux protagonistes. Il appelle à plus de concertations. A l'heure où le ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement donne le coup d'envoi de la mise à niveau. Quelque 20.000 entreprises sont concernées à l'horizon 2014 via un programme à hauteur de 386 milliards DA et devra toucher 20.000 PME avec un volet consacré à l'industrie, dont le BTPH et que le ministre de l'Industrie annonce en même temps l'emplacement d'un comité ad hoc pour réhabiliter les zone industrielles ; la question s'impose pour restructurer le secteur du ciment dans la production, la sous-traitance, la distribution et la disponibilité.
Pour mieux saisir, il suffit de voir et de suivre les déclarations des uns et des autres et les chiffres du Cnis. S'agissant des premières, l'on se rappelle au lendemain du discours du chef de l'Etat en avril 2011. Celui qui a promu non seulement la jeunesse mais aussi l'économie nationale pour la désintoxiquer du fioul et la rendre plus compétitive, d'une part, et plus à même de tarer la balance des fondamentaux sortent au gré des obstacles levés les embûches. Ce qui prouve qu'il y a bien une dynamique de redressement qui inversement à sa direction se tiennent les embûches .Celles-là même qui gangrènent notre économie. Ainsi, parmi les plus pernicieuses et donc les plus dangereuses vient la spéculation et dans son sillage la bureaucratie. Même si ce n'est pas le propre de l'Algérie, toutefois et chez nous, elles ont su se placer à tous les maillons de la production des biens et services. L'heure est au démentiellement de ce
fléau ; pour y arriver, il est utile de les localiser pour pouvoir trouver le juste moyen pour faire péter les n'uds «gordiens» une bonne fois pour toute et libérer les bonnes énergies. Ainsi nous nous intéresserons au secteur de la construction. Il subit de plein fouet la spéculation, et pour cause, ce secteur considéré comme névralgique au vu du rôle qu'il tient et de son impact : sur lui seul reposent plusieurs ambitions, dont le logement, les écoles et les 'uvres d'art. Rien que ces trois volets cités, ils représentent des éléments clés qui permettent de désamorcer la bombe sociale et le désenclavement. Néanmoins, ce secteur est le plus sanctionné par la spéculation. En témoignent les derniers chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques, le Cnis, des Douanes. Ces chiffres traduisent la réalité du terrain. De la sorte, la facture des importations des matériaux de construction des neuf mois passés est en hausse de 20,3%. Quand on tient compte de tous les chantiers en branle depuis la fin de l'année 2011. D'après le patron de l'Union générale des entrepreneurs algériens (Ugea), Abdelmadjid Dennounni, ces chantiers sont ceux du quinquennat 2010-2014 ; ils n'on commencé qu'à la fin 2011. Ce qui explique, d'une part, l'état du chantier que connaît le pays .Qu'il 'agisse d'immeubles d''uvre d'art ou d'autre structures, le chef du gouvernement a été dans l'un de ses discours on ne peu plus clair ; ils devront sortir de terre avant la fin de cette année pour se projeter dans l'avenir et voire ce qu'il y manque pour satisfaire la demande. Ajouter à cette sauce l'impératif de construire conformément aux normes en vigueur. Il est inutile de rappeler l'intérêt de la disponibilité des matériaux de construction. Ce qui pourrait expliquer le prix de facture des importations des produits dont le ciment. Il est le plus coté.
Selon le Cnis, le volume des importations du ciment est en hausse de 86% pour les neuf mois passés
Construction : Une facture en béton
Selon le Cnis de janvier à septembre derniers, la facture des importations de matériaux de construction a totalisé une facture à 2,22 mds usd. L'année d'avant et à la mme période, la facture s'est élevée à 1,84 mds usd. Cette augmentation des importations de matériaux de construction est induite par une hausse de 86,45% de la facture des importations des ciments (5 types de produits) qui est passée de 102,1 millions à 190,4 millions usd. Pour les autres matériaux de construction importés, la facture du fer s'est chiffrée à 1,52 mds usd durant les neuf premiers mois 2012, contre 1,25 mds usd à la même période de l'année précédente. Elles sont en hausse de 21,25%. En termes de valeur, la hausse est de près de 4% puisque le montant est passé de 486,47 millions usd à 505,79 millions usd, précise encore le Cnis.
Sur le plan volume, la tendance est tout aussi haussière. D'après les services des douanes, les quantités importées ont enregistré le même rythme. La quantité de ciment importée est passée de 1,104 millions de tonnes à 2,076 millions de tonnes, soit une hausse de 88,4%. De même pour l'acier et le fer, les volumes importés sont passées de 1,695 million de tonnes à 2,173 millions de tonnes (+42,65%). Arrive le bois qui lui aussi a connu une augmentation des importations durant la même période. Ainsi, les quantités sont passées de 886 millions de tonnes à 1,007 million de tonnes (+13,67%). Au total, les quantités importées de matériaux de construction (ciments, fer et bois) sont passées de 3,685 millions de tonnes à 5,257 millions de tonnes, également en augmentation de 42,6%, ajoute la même source. Pour comprendre les raisons de cette flambée, il est fait cas de la forte demande du marché national pendant la période sèche (de mars à août), pendant laquelle le rythme de travail des chantiers est accéléré par rapport à l'hiver.
La période sèche,
cause de la hausse
Ainsi, les maçons et ouvriers du bâtiment et du BTP ont la cote avec la chaleur. L'on déduit aussi que la période sèche est fourmie pour les ouvriers du BPT cigale pour nos fournisseurs étrangers. Toutefois à l'heure de la rigueur budgétaire pour anticiper les retombées de la crise mondiale, le département de Djoudi se voit dans l'obligation et de fait de donner le ton aux dépenses et d'être frugal ce qui nous renvoie vers l'état de la production nationale du ciment. Représenté par le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica), celui-ci a réagi en parallèle à l'émission des chiffres du Cnis. Gica précise qu'il s'agit d'une situation particulière à laquelle le groupe a réagi en important ces quantités de matériaux pour équilibrer de façon conjoncturelle les fondamentaux. Pour atténuer la flambée des prix accentuée par la spéculation et éviter ainsi le retard dans les délais de réalisation des projets, a décidé, dès le mois de juin, d'importer de façon mensuelle le ciment durant cette période de "forte" tension
Gica rassure
Il a néanmoins tenu à préciser que les carences en ciment du marché national sont estimées à plus de 2,5 millions de tonnes/an. Ce manque d'offre a provoqué une flambée des prix sur le marché, notamment avec les différents projets en cours de réalisation du secteur du BTP. Gica ajoute que la production nationale actuelle de ciment est de plus de 18 millions de tonnes/an. 11,5 millions de tonnes sont assurées par les 12 cimenteries publiques à l'horizon 2016. Le groupe compte produire 20 millions de tonnes et 29 millions de tonnes en 2018.
Si les ambitions du groupe sont des plus louables, reste que la problématique du ciment est redondante en Algérie. Par période de fortes demandes, le sac de ciment est vendu sur le marché noir de 600 à 700 DA. Il s'agit d'un ciment importé ; son prix sur les marchés internationaux se monnaie de 4 à 4,5 euros. Selon certains observateurs, la qualité importée n'est pas bonne parce que le marché n'a pas d'observance régulière. Pourquoi cette anarchie, alors que du côté importation, des opérateurs sont prêts à jouer le jeu et en matière de qualité, ils sont capables de séparer le bon grain de l'ivraie pour peu qu'ils soient informer de la demande du marché. Pour le numéro un de l'Ugea, le point d'orgue se trouve dans le manque de communication du groupe Gica. Selon M. Dennouni, le groupe ne communique pas avec ses principaux protagonistes. Il appelle à plus de concertations. A l'heure où le ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement donne le coup d'envoi de la mise à niveau. Quelque 20.000 entreprises sont concernées à l'horizon 2014 via un programme à hauteur de 386 milliards DA et devra toucher 20.000 PME avec un volet consacré à l'industrie, dont le BTPH et que le ministre de l'Industrie annonce en même temps l'emplacement d'un comité ad hoc pour réhabiliter les zone industrielles ; la question s'impose pour restructurer le secteur du ciment dans la production, la sous-traitance, la distribution et la disponibilité.
Posté Le : 12/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djaouida Abbas
Source : www.lemidi-dz.com