Algérie

La problématique des chemins comunaux



La problématique des chemins comunaux
Le problème récurrent que connaissent si bien tous les Algériens est celui des chemins communaux. Le directeur général des routes au niveau du ministère des Travaux publics, Mohamed Mahieddine, vient de le rappeler sur les ondes de la Radio nationale, dans une récente sortie médiatiqueLe problème récurrent que connaissent si bien tous les Algériens est celui des chemins communaux. Le directeur général des routes au niveau du ministère des Travaux publics, Mohamed Mahieddine, vient de le rappeler sur les ondes de la Radio nationale, dans une récente sortie médiatiqueSelon lui, « les chemins communaux constituent les parents pauvres dans la prise en charge de l'entretien relevant des prérogatives des collectivités locales ».Il est question, a-t-il précisé sur les ondes de la chaîne 3, de pas moins de 60.000 kilomètres de voierie urbaines représentant des insuffisances en terme d'entretien et ce pour diverses raisons. Parmi ces raisons, il a évoqué la multiplication des interventions de différents concessionnaires, des routes encombrées à longueur de journée, la qualité des routes souvent trop étroites pour pouvoir ainsi contenir le flux important de véhicules qui y passent et repassent, quotidiennement.Il a expliqué, dans ce sens, qu'une solution globale visant à garantir l'entretien et la sauvegarde des routes s'impose. Il est donc, nécessaire, a-t-il estimé, qu'il y ait « une concertation entamée avec le ministère de l'Intérieur pour trouver une solution aussi bien pour le réseau des chemins communaux que pour la voierie urbaine ». S'expliquant sur le retard accusé en matière d'entretien des routes, qui faut-il le dire est flagrant, il affirme que « le problème est d'ordre culturel ». « Nous devrons inculquer aux élus la nécessité d'entretenir leur réseau.Le ministère des Travaux publics doit, de son côté, travailler de concert avec le ministère de l'Intérieur pour arrêter une stratégie et assurer dans le cadre de nos prérogatives une assistance technique pour la prise en charge de ce réseau», a-t-il estimé.Selon lui, l'Etat n'a pas lésiné et a mis beaucoup d'argent au courant de cette dernière décennie, notamment dans les programmes de développement destinés aux communes du pays. «Certains projets de chemins communaux ont été financés dans le cadre du programme sectoriel déconcentré. Mais l'entretien est une tâche récurrente et périodique», a-t-il dit. Sur ce sujet, justement, il n'a toutefois pas omis de relever la responsabilité de certains intervenants.Il dira, cependant, que « l'intervention des concessionnaires gaz, électricité, services des eaux et télécommunication se fait après une permission des services de voierie avec obligation de remise en état», non pas sans déplorer que «souvent la remise en état ne se fait pas selon les normes en vigueur ».Partant de ce principe, il annonce qu'une réflexion a été engagée pour l'établissement d'un cahier de charges type. Ce « dernier permettra d'obliger les concessionnaires à procéder à une meilleure remise en l'état », a-t-il fait savoir, ajoutant qu'il « est également prévu la mise en place d'une caution de garantie visant à inciter les intervenants à une meilleure remise en l'état ».Selon lui, « les chemins communaux constituent les parents pauvres dans la prise en charge de l'entretien relevant des prérogatives des collectivités locales ».Il est question, a-t-il précisé sur les ondes de la chaîne 3, de pas moins de 60.000 kilomètres de voierie urbaines représentant des insuffisances en terme d'entretien et ce pour diverses raisons. Parmi ces raisons, il a évoqué la multiplication des interventions de différents concessionnaires, des routes encombrées à longueur de journée, la qualité des routes souvent trop étroites pour pouvoir ainsi contenir le flux important de véhicules qui y passent et repassent, quotidiennement.Il a expliqué, dans ce sens, qu'une solution globale visant à garantir l'entretien et la sauvegarde des routes s'impose. Il est donc, nécessaire, a-t-il estimé, qu'il y ait « une concertation entamée avec le ministère de l'Intérieur pour trouver une solution aussi bien pour le réseau des chemins communaux que pour la voierie urbaine ». S'expliquant sur le retard accusé en matière d'entretien des routes, qui faut-il le dire est flagrant, il affirme que « le problème est d'ordre culturel ». « Nous devrons inculquer aux élus la nécessité d'entretenir leur réseau.Le ministère des Travaux publics doit, de son côté, travailler de concert avec le ministère de l'Intérieur pour arrêter une stratégie et assurer dans le cadre de nos prérogatives une assistance technique pour la prise en charge de ce réseau», a-t-il estimé.Selon lui, l'Etat n'a pas lésiné et a mis beaucoup d'argent au courant de cette dernière décennie, notamment dans les programmes de développement destinés aux communes du pays. «Certains projets de chemins communaux ont été financés dans le cadre du programme sectoriel déconcentré. Mais l'entretien est une tâche récurrente et périodique», a-t-il dit. Sur ce sujet, justement, il n'a toutefois pas omis de relever la responsabilité de certains intervenants.Il dira, cependant, que « l'intervention des concessionnaires gaz, électricité, services des eaux et télécommunication se fait après une permission des services de voierie avec obligation de remise en état», non pas sans déplorer que «souvent la remise en état ne se fait pas selon les normes en vigueur ».Partant de ce principe, il annonce qu'une réflexion a été engagée pour l'établissement d'un cahier de charges type. Ce « dernier permettra d'obliger les concessionnaires à procéder à une meilleure remise en l'état », a-t-il fait savoir, ajoutant qu'il « est également prévu la mise en place d'une caution de garantie visant à inciter les intervenants à une meilleure remise en l'état ».




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