Des hommes armés ont attaqué mardi soir un convoi transportant des membres de la sécurité du président nigérian Muhammadu Buhari avant sa visite dans son Etat natal du nord-ouest, a indiqué mardi la Présidence.Le président Buhari n'était pas dans le convoi quand des assaillants ont ouvert le feu sur plusieurs véhicules, blessant deux personnes. Cette attaque est un énième rappel de l'insécurité quasi généralisée dans le pays le plus peuplé d'Afrique. Buhari doit se rendre au cours du week-end dans sa ville natale de Daura, dans l'Etat de Katsina, pour célébrer une fête musulmane.
Les hommes armés ont ouvert le feu près de Daura sur le convoi qui transportait l'équipe de sécurité, dont des agents du Département des services de l'Etat (DSS), des agents du protocole et du service de presse présidentiels, a affirmé la Présidence dans un communiqué publié mardi soir.
«Les assaillants ont ouvert le feu sur le convoi (...) mais ont été repoussés par des militaires, la police et les agents du DSS», a déclaré la Présidence. «Deux personnes présentes dans le convoi reçoivent des soins pour les blessures mineures qu'elles ont subies. Tous les autres membres du personnel sont arrivés sains et saufs à Daura».
Le président Buhari termine son second mandat sous le feu des critiques qui le jugent incapable de combattre l'insécurité. Les forces de sécurités nigérianes sont déployées sur de multiples fronts: dans le nord-est, une insurrection jihadiste fait rage depuis 2009, dans le nord-ouest et le centre, sévissent de multiples bandes criminelles en tous genres et le sud-est est régulièrement la proie d'agitations séparatistes. Des hommes armés ont attaqué à l'explosif mardi soir une prison située près d'Abuja, capitale du Nigeria, et libéré des centaines de détenus, les autorités pénitentiaires affirmant, hier, avoir capturé la plupart d'entre eux. Des habitants de la région ont rapporté avoir entendu d'énormes explosions, mardi soir, près du Centre pénitentiaire de moyenne sécurité de Kuje, dans la banlieue d'Abuja.
Un agent de sécurité a été tué lorsque les hommes armés ont pénétré dans la prison à l'aide d'explosifs, a déclaré le porte-parole des services pénitentiaires, Abubakar Umar. «Plus de 300 détenus se sont échappés mais nous avons pu en capturer près de 300 ce matin», a-t-il déclaré.
Les responsables de la prison tentent toujours de déterminer le nombre exact de détenus manquant à l'appel, selon M. Umar. L'ancien haut responsable de la police, Abba Kyari, détenu dans la prison en attendant son procès pour trafic de drogue, est toujours en détention, a-t-il ajouté. «On a entendu des coups de feu dans ma rue. On pensait que c'était des voleurs armés», a affirmé un résident local.
«La première explosion est survenue après les coups de feu. Puis il y en a eu une deuxième et une troisième». L'identité des assaillants reste pour l'heure inconnue. Cette attaque d'envergure contre une prison est la dernière d'une longue série dans le pays le plus peuplé d'Afrique, où les centres pénitentiaires sont souvent surpeuplés et gardés par des membres des forces de sécurité débordés.
L'année dernière, plus de 1 800 détenus s'étaient échappés après que des hommes lourdement armés ont attaqué à l'explosif une prison du sud-est du pays, en proie à une agitation séparatiste. Outre le sud-est, les forces de sécurités nigérianes sont déployées sur de multiples fronts: dans le nord-est, où une insurrection terroriste fait rage depuis 2009, et dans le nord-ouest et le centre, où sévissent de multiples bandes criminelles en tout genre.
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Posté Le : 07/07/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com