Le diabète et ses complications ont été, hier, au centre des débats de la troisième journée de diabétologie, organisée hier à Tipasa, par l'association des médecins libéraux de la wilaya, en présence de praticiens et de spécialistes, appartenant aux secteurs public et privé, venus des wilayas du centre, à savoir, Alger, Aïn Defla, Médéa, Tizi Ouzou, Blida et Tipasa. La prévalence du diabète de type II est inquiétante puisque 1.435.000 cas ont été enregistrés en 2011, ce qui ne reflète, selon certains participants à la journée, qu'une partie des cas effectifs. Autrement dit, notre pays, dont la prévalence de cette maladie est comparable en grandeur à celle du Maroc et un peu moins de celle de la Tunisie, compte approximativement, trois millions de personnes atteintes de diabète. Cela dit, dans le monde arabe, l'Algérie occupe le milieu du tableau. « La catégorie d'âge (plus de 45 ans) est la plus importante, alors que dans les pays développés, c'est celle de 65 ans et plus », explique Dr Battache, diabétologue à Koléa. Selon lui, ce constat nous oblige à mettre en place une stratégie claire pour combattre cette maladie, classée comme l'une des plus répandues au monde. Et ceci ne peut prendre corps dans la réalité sans l'implication de tout le monde, à commencer par la famille, l'école, le mouvement associatif et la société en général. Car malheureusement, on recense parmi les catégories jeunes, de plus en plus, de diabétiques, alors que dans les pays développés le constat est tout à fait à l'opposé. « Il faut aussi mettre en place un dispositif et lancer une campagne de dépistage à grande échelle pour connaître le nombre exact des personnes atteintes », fait savoir Dr Benbraham qui insiste sur le rôle de l'école dans la prise en charge des élèves susceptibles d'être atteints. A titre d'exemple, il cite le cas des écoliers qui demandent souvent la permission d'aller aux toilettes. « L'enseignant doit prendre en considération ce comportement, car il est fort possible que l'écolier en question en soit souffrant », prévient-il. Pour la bonne prise en charge des diabétiques, il faut mettre en place un système de prévention qui implique non seulement les médecins, mais aussi tous les segments de la société, s'accordent à dire les participants. Pour revenir à l'ordre du jour, il a été question d'un cycle de 10 conférences, abordant les complications du diabète. Cette rencontre a été également une occasion pour les présents pour échanger leur expérience et approfondir leurs connaissances, comme le souligne un médecin de Tizi Ouzou.
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Posté Le : 14/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amirouche Lebbal
Source : www.horizons-dz.com