Algérie

La prise de conscience se confirme


L'option d'élections législatives honorables et inédites se confirme, au fur et à mesure, que l'échéance approche. Tous les indicateurs politiques, organiques, organisationnels et sociaux démontrent un engouement citoyen progressif et, de plus en plus, ostentatoire au sein de la société civile. Les Algériens demeurent convaincus, qu'il est toujours possible de prendre en charge leur propre destin, à travers pareilles opérations politiques. C'est la conviction première, qui transparaît d'une lecture des faits instantanés de l'actualité nationale, marquée par une effervescence politique à nulle autre pareille. Une effervescence qui traduit d'abord, un emballement électoral citoyen et civique certain, qui va crescendo. Mais dénote, aussi une certaine prise de conscience citoyenne que le changement politique en Algérie, qui demeure toujours possible, ne peut se faire en dehors des institutions légales du pays et de l'opération politique générale. Décryptage. L'assainissement du cadre légal et institutionnel de l'opération électorale et les mesures de facilitation et d'incitation, en direction des compétences, des jeunes et des femmes, comme gage de bonne foi de la part des décideurs, semble subjuguer de larges pans de la société algérienne. Sans compter l'adhésion, de plus en plus, significative du paysage politique national, toutes obédiences confondues, au processus politique en cours. Un engouement qui tire son essence de l'espoir exprimé par une Algérie qui avance et qui aspire à sortir rapidement de cette zone de grandes turbulences.Pas plus tard qu'hier, Ammar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement a rapporté que «près de 1000 formulaires de candidatures ont été retirés par les différents acteurs politiques, dont 300 par les candidats indépendants, jusqu'au 21 mars en cours». Belhimer a également rappelé les engagements honorés par le président de la République, à travers les mesures incitatives au profit des jeunes... «M. Tebboune a ordonné, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, d'assurer la gratuité des salles, des affiches publicitaires et de leur impression au profit de cette catégorie de citoyens qui ont beaucoup pâti de la marginalisation et de l'exclusion par le passé». Le porte-parole du gouvernement rappelle également que «la politique d'édification de la nouvelle République est une politique inclusive qui rejette la division et l'exclusion». À la faveur de ces mesures d'incitation, l'engouement citoyen certain pour ces législatives est également illustré par le rush de candidats enregistrés au sein de la formation politique de Bengrina. Pour la première fois de son histoire, le mouvement El Bina va intégrer ces élections avec plus de 65% de candidats aux listes pour les législatives anticipées, qui ne figurent pas dans les fichiers de militants du parti. C'est le président du parti qui en a fait l'annonce. «Ils sont plutôt de la catégorie des journalistes, des artistes, des hauts officiers à la retraite, des agriculteurs et des travailleurs,...le parti n'a présenté que très peu de candidats militants», a-t-il annoncé avant-hier. Le parti de Bengrina n'est pas le seul à connaître un tel rush humain. Plusieurs sont les petites formations politiques, qui ont trouvé leur salut dans cette nouvelle bataille électorale. Ce qui devra profiter au renforcement et renouvellement du personnel politique respectif en place. Autant dire que la prochaine législative anticipée promet de reconfigurer fatalement les rapports de force et les équilibres sociaux et politiques, non pas uniquement au sein de la future APN, mais chamboulera aussi, les calculs des uns et des autres au sein du paysage politique national.
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