La pression

La fronde sociale ne touche pas uniquement le simple citoyen brésilien. Dernièrement, c'est la police qui est montée au créneau. La presse brésilienne révèle que les services de sécurité menacent de recourir à la grève. Les policiers exigent la révision de leurs salaires et réclament des rémunérations en fonction du coût élevé de la vie au pays. Les dirigeants du pays se retrouvent devant un dilemme puisque la menace des policiers intervient à quelques jours du début du flux des supporters du monde entier au Brésil. La situation devient plus compliquée pour le gouvernement. Ce secteur a déjà eu recours à la grève au mois d'avril dernier. Les responsables savent désormais à quoi s'attendre puisque lors du dernier gel des services, la situation a provoqué un véritable chaos avec à la clé des dizaines de morts. Profitant de l'absence des policiers, la violence a atteint des proportions alarmantes. Il y a eu des pillages et des destructions de locaux commerciaux. Dans un pays où le football est presque une religion, les Brésiliens et leurs hôtes vont découvrir l'autre face (cachée) de ce sport. La grève des policiers reste une forme de pression sur le gouvernement qui a désormais un aperçu sur ce qui pourrait advenir si les dirigeants du pays n'accèdent pas à leur revendication.