La presse internationale surveille le mouvement en Algérie via les médias électroniques

La journaliste américaine spécialiste dans les questions du moyen orient et de l'Afrique du Nord, Brayant Elisabeth a constaté une différence entre l'Algérie et certains pays arabes, à l'instar de la Tunisie et de l'Egypte en termes de « médias modernes ». Elle a indiqué que l'état actuel de la presse et des médias en Algérie n'est pas le même que celui des deux autres pays, avant leurs révolutions, notamment en termes de libertés. Cependant, des activistes algériens ont constaté que les espaces de liberté ne sont pas différents par rapport à ceux dans les pays gouvernés par des régimes totalitaires et répressifs ».La journaliste américaine a animé une téléconférence au siège des Etats-Unis à Alger, à laquelle ont assisté des journalistes et activistes des Droits de l'Homme. Elle a indiqué qu'elle a suivi les faits d'une marche des jeunes, le 19 mars dernier à Alger. Dans ce cadre, elle a expliqué que le moyen Internet permet aux journalistes professionnels de s'informer des développements des événements à distance au lieu de se déplacer sur les lieux ou de contacter des sources à eux.
Pour ce qui est du nombre limité des sites électroniques en Algérie, des intervenants au débat qui a eu lieu avec la journaliste américaine l'ont expliqué par l'absence de libertés en Algérie et par les pratiques répressives des services de sécurité et la surveillance imposée sur l'opinion. D'autres intervenants ont expliqué que la diversité dans les titres de presse en Algérie ne signifie pas l'existence de libertés et que le moyen Internet est mis à la disposition d'une minorité qui s'intéresse le moins à la nécessité d'un changement et à la recherche de plus de libertés.