Dépassés, ces responsables ont, en outre, décidé de fermer la porte au nez des représentants de la presse nationale, lesquels n'ont pas été autorisés à accéder aux vestiaires pour recueillir les impressions des uns et des autres et prendre par la même occasion la température de ce club-phare qui a procuré une nouvelle fois une folle ambiance à la cité qui attend son grand complexe. Ballottés d'une porte à l'autre, les gens de la corporation ont été, le moins que l'on puisse dire, humiliés par les gérants du « bunker », lesquels avaient une dent contre certains échotiers qui ne les caressent pas dans le sens du poil. Ces gérants « ayant orné le chaudron de barbelés », n'ont par contre pas manqué de dérouler le tapis rouge aux amis, proches et autres « VIP ». Même les enfants des cousins et des copains ont été conviés à la « zerda » bâclée par les zélateurs qui se sont emparés des clés du temple interdit au curieux et indociles ayant horreur des papiers commandés. La mort dans l'âme, les « indésirables » correspondants ont été contraints de quitter, sans gloire, ces lugubres lieux. Les différents appels des gens de la presse, empêchés de travailler, n'ont pas fait le poids devant cette fin de non-recevoir qui ne disait pas son nom.Ces gens qui « n'aiment » l'Entente que lorsqu'elle refait surface, doivent savoir que les coups bas n'altéreront en rien notre détermination à informer nos lecteurs en général, et les vrais amoureux de l'Entente en particulier. Certains serviles qui se sont inscrits ce jour-là aux abonnés absents, vont sans nul doute accourir pour faire de ce « camp » un jardin, mais la réalité, la triste, est palpable. La sortie des gérants du stade, dont les toilettes sont constamment fermées, obligeant les supporters à transformer les murs de l'enceinte en pissotière, n'est pas la première du genre. Dire que les pouvoirs publics, qui ne lésinent pas en matière de réhabilitation du bunker, ont dépensé ces dernières années un argent fou ! Les supporters, qui payent au prix fort leur place, ne disposent d'aucune commodité leur permettant de suivre le spectacle dans des conditions décentes, comme c'est d'usage ici et là. Il faut aussi souligner qu'en matière de gestion et d'organisation des grandes manifestations, le stade du 8 Mai 1945 n'est guère bien loti. Saisis à maintes reprises, les responsables concernés, qui laissent faire, restent de marbre.
Posté Le : 31/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com