Algérie

La presse, dernier souci des organisateurs



La presse chargée de couvrir l'événement a été le dernier souci des organisateurs. Il est désormais plus facile de parler au président de la République qu'avec un joueur de l'équipe nationale. Déjà, à l'entrée du stade, trois heures avant le coup d'envoi, tous les confrères ont usé du coude à coude pour s'approcher de la porte d'entrée réservée à la presse, mêlée avec les invités et d'autres spécimens habitués aux passe- droits' Après le coup de sifflet final c'était le calvaire pour les journalistes, à la recherche de déclarations avec les 22 acteurs, les Algériens notamment. En l'absence d'interlocuteur où d'un responsable, les chevaliers de la plume sont restés plus d'une heure dans « une cage » fermée et gardée par des policiers chargés de les empêcher de s'approcher des vestiaires des Verts, pourtant inondés de personnes étrangères qui étaient là juste pour prendre des photos souvenir.Dans un dernier moment de désespoir, alors que les joueurs, la majorité, était déjà montée dans leur bus, les journalistes ont usé de tous les stratagèmes pour pénétrer à l'intérieur du terrain et avoir les impressions et quelques interviews express avec certains joueurs toujours présents dans les vestiaires. Entre le discours qui se veut rassurant quant aux facilités à accorder aux gens de la presse et la réalité du terrain, c'est toute l'organisation qui est à revoir, car les conditions de travail telles que présentées dimanche dernier relèvent tout simple d'une cacophonie indigne d'un sport qui veut s'inscrire dans le contexte international, à commencer par une qualification au prochain Mondial.


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