Algérie

La présidentielle à l'heure de vérité



La présidentielle à l'heure de vérité
Dernière semaine de calme relatif sur la scène politique. La convocation du corps électoral annoncée pour jeudi ou vendredi prochain donnera aussitôt lieu à un regain d'activisme. Les partis politiques, les candidats sans carte partisane et même des «crieurs» politiques vont monopoliser les moyens de communications. Pour quel discours' On peut le subdiviser en «périodes». La première est celle des 45 jours réglementaires pour la déclaration de candidature. Elle sera parsemée de conférences de presse des candidats déclarant leur décision. Cette période comprendra elle-même deux phases. Avant et après l'annonce officielle du candidat sortant. C'est-à-dire l'annonce de la décision de se représenter ou non que prendra le Président Bouteflika. Dans l'hypothèse où il décidera de ne pas se représenter, ce sera un véritable rush des prétendants. Ceux déjà connus et d'autres, moins ou pas connus du tout, surgiront de partout. Une «bousculade» qui durera jusqu'au seuil du prononcé de validations par le Conseil constitutionnel. Nous aurons droit à une tout autre ambiance dans le cas où le Président Bouteflika décide de se représenter. On peut intituler ce cas de figure comme étant celui du «jet d'éponge». Sauf que tous ceux qui déclareront forfait n'avoueront jamais pourquoi ils le font en réalité. Toute l'Algérie, tous les Algériens le savent, mais eux, refuseront toujours de le reconnaître. Ils invoqueront tout et n'importe quoi. Que «les jeux sont faits», que «les décideurs» ont décidé, etc. D'autres ressortiront la rengaine de la fraude sans attendre la tenue du scrutin. Pendant et après les résultats ce sera pire. L'actualité sera alimentée pour un long moment par ce travers en se dispensant de fournir la moindre preuve. Ce sont les mauvais perdants. Pour les autres, et une fois les candidatures validées, place à la campagne électorale proprement dite. Durant les 22 jours prévus par l'article 188 de la loi électorale, les candidats devraient présenter, détailler et expliciter leurs programmes aux électeurs. En principe, seulement, car il n'est pas rare d'avoir, comme l'a si bien dit une personnalité, «un catalogue à la place d'un programme». Un alignement de points que le candidat promet de régler ou d'apporter. Comment' Par quels moyens' Des questions trop souvent «zappées». En 2014, les candidats auraient tort de croire que les électeurs sont dupes. Les résultats des dernières élections législatives devraient donner à réfléchir sur la maturité politique de l'électeur algérien. Il n'y a qu'à voir les nouveaux choix politiques sortis des urnes lors de cette consultation. Des choix qui ont créé quelques surprises. Cela veut dire que les candidats ont tout intérêt à bien «vendre» leur programme. Dans ses volets sécuritaires, institutionnels, économiques, sociaux, culturels, politiques et on en passe. Il faut bien l'admettre, jusque-là et depuis que la scène politique «radote» sur cette présidentielle, pas une fois l'importance du poids de l'électorat n'a été abordée. C'est comme si tout se passait entre les hommes politiques et sur la tête des électeurs. Une vieille habitude qui risque aujourd'hui d'avoir des effets éliminatoires pour les candidats non recyclés. Il est remarquable de constater que les élus locaux semblent l'avoir mieux compris que ceux de la représentation nationale. Les premiers s'investissent plus qu'avant, tandis que les seconds font toujours preuve d'infantilisme politique qui ne les mènera pas loin. Pour la magistrature suprême, les conditions sont autrement plus consistantes. N'y vient pas qui veut, mais qui peut. Aujourd'hui plus qu'hier, le pays réunit les meilleures conditions de paix et de stabilité. De grandes performances économiques et sociales. La marche vers le développement est constante. Tous les Algériens veulent plus. Pas moins. Et seulement du «melmouss»!




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