Algérie

La présidentielle 2019 au menu



Le RCD tiendra, demain vendredi, une session ordinaire de son Conseil national avec au menu notamment, la présidentielle.M. Kebci - Alger (Le Soir) - Les membres du Conseil national du RCD, qui se réuniront cette fois-ci à la Mutuelle des matériaux de construction de Zéralda, à l'ouest d'Alger, tordant ainsi le cou à une vieille tradition qui a voulu que les sessions de cette instance se déroulent au musée du Moudjahid, au centre de la capitale, aborderont à coup sûr, au chapitre situation générale du pays, la prochaine présidentielle.
Mais comme l'a d'ores et déjà signifié le président du parti, la position finale du RCD ne sera arrêtée et rendue publique qu'un peu plus tard. Une position qui ne pourra être qu'un boycott de cette échéance électorale avec le constat établi par la direction nationale du parti et que Mohcine Belabbas n'a pas manqué de partager la semaine écoulée, un constat fait de verrouillage du jeu qui avec son corollaire d'un avenir proche déjà tranché, entendre par là, l'option du 5e mandat pour le président en exercice.
«Il y a deux années déjà, j'ai estimé qu'il ne pouvait y avoir d'élection présidentielle sans large débat.
Sans débat d'idées, pas d'élection possible et de l'aveu même de grands responsables, il n'y a jamais eu de véritables élections présidentielles en Algérie ni de respect de l'alternance au pouvoir», disait-il en marge d'un séminaire sur la participation politique et socioéconomique de la femme nord-africaine.
Pour le président du RCD, «les choix se font sur la base de projections et de programmes et non pas sur la base de noms balancés à l'approche de chaque élection surtout si ces derniers font partie du sérail et ont mené l'Algérie là où elle en est».
Ce constat alarmant d'un avenir proche «compromis» peut sentir, chez certains, la résignation. Ce dont se défend le président du RCD pour qui il faudrait s'armer d'une «vision lointaine», non sans s'appesantir sur l'inflation des initiatives politiques que connaît la scène nationale. Pour Belabbas, il ne s'agit que d'une «diversion» pour «détourner et occuper» l'opinion publique.
M. K.


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