Algérie

La Présidence palestinienne condamne la décision « destructrice »Colonisation en contrepartie de la libération de prisonniers



La Présidence palestinienne condamne la décision « destructrice »Colonisation en contrepartie de la libération de prisonniers
La présidence palestinienne a condamné, hier, la décision « destructrice » du gouvernement israélien d'adopter quatre plans de construction de 1.500 logements dans un quartier de colonisation, d'accorder des permis d'agrandissement à des habitations existantes dans la même implantation ainsi que deux projets de développement à El Qods Est occupée en 1967. Cette politique « détruit le processus de paix et est un message à la communauté internationale qu'Israël est un pays qui ne respecte pas le droit international », a affirmé, dans un communiqué, Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas. « Elle conduit les parties palestinienne et arabe à perdre confiance dans la capacité de ce gouvernement à faire la paix », selon le texte, soulignant que « toutes les activités de colonisation sont illégales et qu'aucune implantation ne restera sur le sol palestinien ». De leur côté, des négociateurs palestiniens rappellent, ces dernier jours, que la poursuite de la colonisation est condamnée par la communauté internationale en tant que facteur de blocage des précédents pourparlers interrompus en septembre 2010. Pis, la relance du processus de négociation, entamée fin juillet dernier sous l'égide des Etats-Unis, n'a pas permis de mettre fin à cette pratique de construction illégale. Plus de 2.000 unités d'habitations à El-Qods Est et en Cisjordanie ont vu le jour, parallèlement à la libération d'un premier groupe de 26 prisonniers palestiniens sur les 104 censés quitter les geôles israéliennes conformément à un accord conclu le cadre de ce processus de paix. Cette fois-ci, encore, la décision israélienne - prise à la veille d'un nouveau round de négociations - était attendue, les médias ayant déjà révélé que M. Netanyahu accompagnerait la libération mardi soir d'un second groupe de 26 détenus palestiniens d'une autorisation de construction de centaines de logements dans des colonies. Face à la man'uvre israélienne évoquant l'existence d'un compromis, le démenti des autorités palestiniennes se fonde sur le fait que le seul lien avec la libération des prisonniers que le président Abbas ait approuvé est le report de la demande d'adhésion aux agences internationales et organisations de l'ONU.


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