La présidence de la République refuse de rapatrier les dépouilles des algériens tués dans les batailles de Fath El Islam à Beyrouth uatre algériens tués à Nahr Al Bared et trois incarcérés dans la prison d'Al Roumia au Liban

Les services de la présidence de la République, ont informé les familles algériennes que les proches qui ont été tués dans les batailles de « Nahr El Bared », dans la capitale Libanaise Bayrouth, qui ont eu lieu entre l'Armée Libanaise et l'organisation Fath El islam, en 2007, que les services du ministère des affaires étrangères prendra en charge les frais du transfert de leurs dépouilles en Algérie.
Dans une correspondance adressée à la famille de, Bakaoui Adlene, dont El Khabar a eu une copie, il a été indiqué que les concernés ont été tués dans des conflits armés en dehors du pays et qu'ils y ont été impliqués de leur propres volonté. Les proches de ces personnes tuées au Liban ont été informées dans une correspondance de la Présidence de la République que la dépouille d'Adlene ne sera pas rapatriée en Algérie et que les services du ministère des Affaires Etrangères n'ont jamais pris en charge et ne prendront jamais en charge les gens qui ont été volontairement impliqués dans de tels cas, c'est-à-dire, dans des conflits armés en dehors du territoire national.
Il est à noter que quatre familles algériennes dont les fils ont été tués dans les batailles de « Nahr El Bared » au Liban, alors qu'ils combattaient dans les rangs du mouvement Fath Al Islam au Liban, 'uvrent depuis deux ans à pousser le gouvernement algérien à les aider à récupérer les dépouilles de leurs proches du Liban. Il est, également, à noter que trois algériens, natifs de 1981, supposés d'avoir participé dans les négociations entre le mouvement Fath El Islam et l'Armée Libanaise pour mettre fin aux tueries, en plus du dénommé « N.B »,, alias Abi Yasser Al-Jazairi, âgé de 28ans et « A. B », alias Abi-Mouataz Al Jazairi, âgé de 34ans, sont détenus dans la prison d'Al-Roumia au Liban.