Algérie

La présence américaine en Irak : Le saut dans l'inconnu



La présence américaine en Irak : Le saut dans l'inconnu
Huit ans après l'occupation sanglante de l'Irak, la violence fait rage dans un pays soumis au démembrement et à une instabilité chronique. Partiront, pas ' La question lancinante du départ des 40.000 G'Is encore présents sur le sol d'Irak, prévu par l'accord de 2008, se pose avec plus d'acuité. La décision de prolonger la présence des troupes américaines au delà de la date butoir du 31 décembre 2011, continue de soulever des vagues. A la déclaration optimiste du secrétaire américain à  la Défense, Leon Panetta, affirmant dans les journaux Stars and Stripes et Military Times que les irakiens «ont finalement dit oui», les autorités de Baghdad ont tôt fait de démentir la conclusion d'un accord autorisant le maintien d'un contingent limité de formateurs après 2011. «Aucun accord n'a encore été conclu sur le maintien de formateurs militaires. Les négociations sont en cours et elles n'ont pas été finalisées de manière définitive», a déclaré Ali Moussaoui, un conseiller du Premier ministre Nouri Al-Maliki. Cette décision, qui a fait l'objet de négociations, ne fait pas l'unanimité dans le camp irakien partagé entre les partisans de l'impératif sécuritaire et les irréductibles acquis au départ définitif des troupes américaines.Des démarches ont été entreprises depuis plusieurs mois pour définir le nombre du contingent, tributaire de la nature des missions que Baghdad entend lui confier. Car, fondamentalement, les responsables militaires américains et irakiens reconnaissent que les moyens en matière de défense anti-aérienne, de renseignement et d'aviation sont insuffisants, selon le plus haut gradé américain, l'amiral Mike Mullen. Mais, l'option est violemment rejetée par les sadristes qui menacent de reprendre les armes.  En réponse à  l'initiative d'El Maliki, prônant, le 11 mai, une réunion avec l'ensemble des courants pour trancher la question, le mouvement de Moktada Sadr, considéré comme une force incontournable, a procédé à  une démonstration de force à  Sadr City, comme dans les rues de Najaf.La menace sadriste, assimilée à  un «affront à  la démocratie irakienne» par le porte-parole des forces américaines en Irak, le général Jeffrey Buchanan, représente une facette des tensions communautaires et confessionnelles nées d'une invasion illégale et illégitime. Huit ans après l'occupation sanglante de l'Irak, la violence fait rage dans un pays soumis au démembrement et à  une instabilité chronique. De la main vengeresse d'al Qaïda qui promet une campagne de 100 attentats, initiée par les attaques lancées dans 18 villes irakiennes, à  la guerre des montagnes ciblant le PKK, le nouvel Irak a soif de paix et de stabilité.


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