Algérie

La préparation de la 3e édition lancée



Lancée sous le signe «Paix pour la Méditerranée » la 3e édition du Festival du film méditerranéen (FAFM) est pratiquement lancée à Annaba.La préparation bat son plein depuis plusieurs jours. Programmée du 21 au 27 mars, cette manifestation que préside Ould Khelifa au titre de commissaire, réunira outre l'Algérie, 19 pays riverains de la Méditerranée. Ils s'étaient signalés par leur participation en force lors des deux dernières éditions en 2015 et 2016 qui ont été qualifiées de succès par les concurrents et autres participants. Cette préparation de l'édition 2018 qui s'accélère, est reflétée par les opérations de réhabilitation des salles de projection. La principale reste celle du théâtre régional « Azzedine Medjoubi », éventuellement la cinémathèque et la salle de conférences du palais des arts et de la culture « Mohamed Boudiaf ». Il y a aussi les grandes affiches et banderoles très colorées. Elles ont été mises bien en évidence dans les principales artères de la ville. Les organisateurs dont Driss Boudiba le directeur local de la culture travaillent d'arrache-pied pour être au rendez-vous que leur a fixé le FAFM ce 21 mars date de son inauguration par le ministre de la culture Azzedine Mihoubi ou un de ses représentants. C'est ce que confirme la teneur du communiqué émis par le Commissaire du FAFM. Ce dernier a lancé un appel à l'inscription avec pour délai le lundi 05 février 2018 pour le long et court métrage et documentaire. Le même communiqué précise que la participation est ouverte au film produit par les pays méditerranéens. Pour Ould Khelifa, la 3éme édition qualifiée d'événement cinématographique exceptionnel intervenant du 21 au 27 mars 2018, soit moins d'une année après celles de 2015 et 2016 sera inédite en termes d'ampleur. C'est ce que les organisateurs envisagent de lui accorder. Ceci étant, il n y a pas que cette manifestation qui attire l'attention des citoyens. Il y a aussi les comédies théâtrales, les chansons et musiques d'ici et d'ailleurs et des rencontres scientifiques où se mêlent l'art et la découverte. Telles celles qui s'étaient succédé comme le colloque sur la réécriture de l'?uvre de Tahar Ouattar, celui international sur «Jugurtha affronte Rome» et bien d'autres. Il y a eu aussi l'inauguration du plan d'urbanisme du vieux bâti. C'est-à-dire de la vieille ville, mieux connue sous l'appellation de place d'armes. Toutes ces activités culturelles et bien d'autres ont généré des émotions très perceptibles chez la population d'ici et d'ailleurs, hôtesses de la coquette. Surtout du côté des étudiants du département architecture master technologie pour la conservation et restauration architecturale de l'université Badji-Mokhtar Annaba. Ils étaient encadrés par leurs enseignants et les animateurs de 90 bureaux d'études. Ils ont déposé leur dossier d'agrément dont 28 ont été retenus et 20 autres soumis à l'étude selon le ministre. Ceux-là même en qui le ministre a affirmé placer sa confiance pour la matérialisation de tout projet de réhabilitation ou rénovation d'un patrimoine architecturale ancien. Ces activités, celles du FAFM et bien d'autres concoctées par la direction de la culture de Annaba, ont adouci quelque peu, l'annonce faite par Azzedine Mihoubi portant sur le gel du financement des réhabilitations des vieilles-villes sauf pour des cas exceptionnels ou d'urgence. Il reste que bonne note a été prise en ce qui concerne l'achèvement de divers projets de réhabilitation. Tels ceux de Bouna avec sa vieille mosquée Abou Merouane Echarif datant de 1033 ans et de Jamaa El Bey, la Casbah et la Citadelle implantés sur 15 hectares.


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