La préparation bat de l'aile ES Sétif

La préparation des Ententistes, qui se trouvent depuis début juillet à Sousse (Tunisie), bat de l'aile.L'absence des joueurs comme Gourmi et Khedaïria, qui ont préféré prolonger leur congé, irrite le staff technique. Indisposé par de tels comportements, le staff ne peut appliquer le programme tracé. Faisant fi des appels de ses dirigeants, le gardien de l'équipe, Sofiane Khedaïria, qui vient de rater pas moins de 10 jours de préparation, est toujours aux abonnés absents. L'école buissonnière des joueurs précités n'est pas la seule fausse note du stage où les deux Franco-Algériens, Zerara et Henaïni, se font désirer. Pour diverses raisons, les deux joueurs décalent à chaque fois leur arrivée. L'identité du deuxième étranger est l'autre casse-tête du staff technique, embarrassé par la manière de faire des recruteurs, qui n'ont pas déniché d'attaquants d'un certain calibre. D'autant plus que le vide laissé par Aoudia n'est toujours pas comblé.
Une telle situation tombe mal pour le onze, qui s'apprête à donner la réplique, le 19 juillet, au TP Mazembé, et ce, pour le compte de la première journée de la phase des poules de la coupe de la CAF. Manquant de métier, Madouni et Nadji (qui revient de blessure) ne vont pas facilement bousculer la défense du grand Mazembé. Touahri (ex-attaquant de l'USMH) qui, à l'instar des autres recrues Mellouli, Boukria, Lamri et Demou, prendra part à la rencontre, n'a pas l'étoffe pour assumer de sitôt les commandes de l'attaque des Noir et Blanc. Les hommes de Velud, qui entament la deuxième semaine de stage qui prendra fin vendredi prochain, n'ont, pour l'heure, disputé aucun match amical.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, la situation administrative des libérés Maameri, Lakhdari et Belkaïd, reste en suspens. Les dirigeants du club sont obligés de négocier les bons de sortie de ces joueurs toujours sous contrat. L'administration de l'Entente doit, de ce fait, non seulement régulariser mais indemniser les «licenciés». Se trouvant actuellement en Azerbaïdjan où l'équipe nationale militaire défend son titre, Okbi, qui n'est plus en odeur de sainteté avec ses employeurs, est lui aussi dans l'expectative.