Algérie

La première session criminelle 2017 s'étalera tout au long du mois de mars


La première session criminelle 2017 s'étalera tout au long du mois de mars
Sur ordre de son président et après la mise en ?uvre du planning des rôles, le tribunal criminel près la cour de Béjaïa a entamé le 28 février passé, sa première session criminelle 2017, et sauf imprévu, celle-ci devrait s'étaler jusqu'au 30 du mois en cours.Selon le calendrier, 46 affaires sont enrôlées et seront entendues à raison de deux affaires par jour, ponctuée par deux journées de mise en délibéré et prononcé des peines. De par la complexité des affaires dominées par la grande criminalité, qui distingue cette session, on s'attendrait à toute la fermeté de l'instance en termes de sanction. En fait, le meurtre, qui par le passé était tout simplement réduit, pour ne pas dire inexistant, occupe désormais une première place avec sept affaires de crimes et quatre pour tentatives de crime. Leur complexité fait que celles-ci ont leurs auteurs sont également poursuivis pour d'autres délits dont ils sont passibles. L'association de malfaiteurs vient en second lieu avec dix affaires, talonnées par les attentats à la pudeur et viol sur mineurs qui totalise neuf affaires. Autre méfait naissant, c'est celui des incendies volontaires et atteintes aux propriétés d'autrui qui vient avec trois affaires, suivi du terrorisme avec deux affaires dont une pour soutien, même nombre pour la commercialisation d'armes prohibées de type 5. Tous les autre délits en l'occurrence, le vol, le faux et usage de faux, le trafic de la monnaie et les faux monnayeurs... présents en force habituellement avec une place prépondérante dans les précédentes sessions sont désormais réduits qu'à une seule affaire, au programme de la présente. Même si au regard des bilans officiel la criminalité est en net recul, autres temps probablement pour une nouvelle, elle vise à s'instaurer dans la durée avec des méthodes sans cesse renouvelées, mais sans cesse déjouées par un service d'ordre vigilant. En tout cas avec des délits comme le meurtre, le viol sur enfant ou son rapt, l'inquiétude prend place chez la société.
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