Algérie

La position du patronat



La position du patronat
Evoquée à maintes fois, l'abrogation de cet article est entérinée officiellement et devrait entrer en vigueur dès janvier 2015. Le patronat, qui a longtemps été reticent à cette abrogation, devra se préparer à la tenue de la prochaine tripartite pour peser dans le débat sur les décisions à pendre afin d'aboutir à l'application de la décision de suppression de cet article.Selon Boualem M'rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), il ne faut pas aller dans un seul sens. Le SNMG ne constitue, pour lui, qu'un élément de la problématique. Le président de la CAP estime qu'il faut que tous ses traitements par tranche doivent disparaître. Sinon nous continuons à avoir les mêmes problèmes à l'avenir, ajoute-t-il. Il préconise, à ce titre, de clarifier l'ensemble des incidences qui entrent dans le processus de productivité. Indiquant que le développement économique dépend de la consommation, il préconise un approfondissement des mesures permettant aux entreprises d'être compétitives.Ce n'est pas moins qu'une conférence qui aura à discuter de l'ensemble des problèmes des entreprises à laquelle il appelle.Concernant les salaires, Boualem M'rakech précise que la CAP a toujours plaidé pour un processus réel de règlement de cette problématique des salaires. Pour lui, les salaires obéissent à des critères précis, à savoir les compétences et la productivité. Lors de la prochaine tripartite, Boualem M'rakech souligne que la CAP va proposer un dispositif permettant de cerner toutes les problématiques et d'assoir une véritable stratégie. Même son de cloche chez Nassim Kerdjoudj, P-DG de Net-Skills. Selon lui, pris isolement, le SNMG est un faux problème.Il explique qu'augmenter les salaires sans augmenter la production et la productivité ne fera qu'engendrer un lourd impact financier. Pour lui, il est impératif de lancer une réflexion globale avec mise en place d'une politique de productivité. Il faut dire que sur la question des salaires, le patronat algérien a toujours tenu un discours favorable à une augmentation du SNMG en prenant en considération la pérennité de l'outil de production. Nassim Kerdjoudj trouve étonnant que cette décision d'abrogation du 87 bis intervienne au moment où les pouvoirs publics mettent en place une stratégie de relance économique. Concernant l'impact financier de cette abrogation du 87 bis, le P-DG de Net-Skills estime qu'elle sera plus lourde sur le secteur public. Selon lui, c'est le secteur qui compte le plus de petits salaires. Il évoquera aussi certains secteurs, à l'instar de l'agroalimentaire et le BTPH.Dans ce dernier, il s'attend à ce que ses repercussions en termes d'augmentation des charges sur les entreprises du secteur engendre des retards dans les délais de livraison.S. S.NomAdresse email




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