La fin du calvaire lié à la rareté de l’eau pour les habitants de la commune côtière de Beni Haoua, dans la wilaya de Chlef, n’est pas pour demain, car la solution envisagée pour remédier à ce problème risque de prendre beaucoup de temps.
En effet, le ministère des Ressources en eau a prévu de raccorder cette ville au réseau du nouveau barrage en construction dans la wilaya voisine de Tipasa, ce qui peut paraître comme un projet lointain, dans la mesure où ledit ouvrage ne sera pas prêt avant 2013. Selon un cadre du secteur de l’hydraulique, le recours aux transferts d’eau a été rendu nécessaire, voire obligatoire, par la rareté de la ressource hydrique dans la région. Actuellement, l’approvisionnement des populations en eau se fait à partir de puits et de sources, dont le débit est jugé largement inférieur aux besoins exprimés en ce domaine. Les habitants vivent un véritable calvaire, surtout en été où la demande sur le précieux liquide est très importante. Ils s’interrogent sur les raisons qui ont poussé les autorités concernées à les exclure du programme d’alimentation en eau à partir de la nouvelle station de dessalement de l’eau de mer de Ténès. Une station qui, faut-il le signaler, sera opérationnelle en février prochain et bénéficiera à 32 communes sur les 35 que compte la wilaya. Ils insistent particulièrement sur la solution de «l’eau de mer», au moyen de stations monobloc, qui, à leurs yeux, constitue une solution efficace, à court terme, au problème d’eau que connaît le littoral est.
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Posté Le : 29/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : www.elwatan.com