A cause des intempéries ou les spéculations des mandataires ou encore la mafia de la patate qui continue de ?'pomper'' le prix à chaque pénurie, la pomme de terre fait encore parler d'elle cet hiver. En l'absence d'un contrôle rigoureux des pouvoirs publics, le prix de la pomme de terre s'envole pour franchir ces derniers jours la barre des 100 DA/kg. Le prix a quasiment doublé et la pénurie s'installe une fois encore dans le pays.Le prix de la pomme de terre qui a franchi, la barre des 100 DA/kg ces derniers jours, soit une augmentation de presque 50% cet hiver, suscite toute une série de questionnements et dévoile la faiblesse de la politique menée par les responsables du secteur agricole pour assurer le repas quotidien du citoyen. Cette énième flambée libre d'un produit aussi largement consommé et suffisamment produit au niveau local , pousse à revoir la politique agricole en Algérie, et s'interroger sur les dessous des programmes de développement et les réformes agricoles lancés depuis plus d'une décennie, qui s'avèrent n'ayant rien apportés sur le terrain malgré les milliards injectés par l'Etat dans se secteur ainsi que l'effacement des dettes des agriculteurs. Toute cette armada de soutien et d'appui financière au secteur de l'agriculture n'ont jamais parvenus à mettre à l'abri l'insécurité alimentaire en Algérie, au point ou ils ne sont pas en mesure de garantir l'approvisionnement des marchés de légumes en pomme de terre, ce qui encourage la mafia de l'agriculture et les barons des conteneurs à inonder les souks par des patates importées à coup de millions de dollars , voir même les importations en produits alimentaires augmentent au même rythme que les dépenses publiques consacrées aux soutiens au secteur agricole.Le panier s'envole !Les cours des denrées alimentaires de base ont flambé et devraient continuer à augmenter .La loi de l'offre et de la demande n'est pas la seule à jouer, la mafia des conteneurs elle aussi a joué son rôle. La preuve sur tous les marchés du pays, les prix de la pomme de terre et de la tomate ont carrément doublé en l'espace de quelques jours seulement, alors que les bananes sont à 180 DA alors qu'elles étaient à 140 DA, le prix du kilo de pomme de terre augmente de 50 % pour coûter 100 DA, contre 50 DA quelques mois plus tôt. En l'espace d'une semaine, le prix a gonflé de 50 dinars. Cependant, les autres légumes se sont aussi alignés au prix de la banane comme pour concourir les autres fruits de luxe. La courgette qui était à 90 DA a atteint les 140 DA, la carotte et les radis, qui étaient à 60 DA le kilo, sont passés à 85 DA., alors que les petits pois sont affichés à 250 DA. Les prix des fruits eux aussi se sont envolés. Le kilogramme de banane a atteint les 180 DA alors qu'il ne dépassait pas 140 DA. Les oranges et mandarines, fruits de saison, ne descendent pas sous la barre des 100 DA.Ainsi, après que la petite ménagère ne pourra pas s'approcher de la patate, qu'attendons ?nous de cette politique et de ses réformes agricultures, si on ne peut garantir le repas du pauvre citoyen, essentiellement basé sur la pomme de terre !
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Posté Le : 15/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Riad
Source : www.reflexiondz.net