Algérie

La politique de plus en plus prisée



Que ce soit dans les partis politiques toutes tendances confondues, dans les organisations de masse ou associations, la jeunesse algérienne est omniprésente. C'est ce que reflètent les activités sur le terrain qui, dans le domaine politique, semblent s'ébrouer depuis l'avènement du 22 février 2019. Et même bien avant avec l'intégration de plusieurs dizaines de milliers de jeunes des deux sexes universitaires, chômeurs et autres. La jeunesse algérienne est de plus en plus présente sur le terrain de la politique.Elle s'implique chaque fois un peu plus dans la recherche de solutions pour que les jeunes cessent d'être des fauteurs de troubles et deviennent facteurs de stabilité et d'entente. Elle ne se limite plus à suivre sagement ce que disent leurs aînés. La brèche ouverte par le « Hirak » a servi de portail vers lequel s'est ruée la jeunesse algérienne n'en déplaise de ceux qui, à l'extérieur ou à l'intérieur du pays, voient d'un mauvais ?il ce retour peu à peu à la stabilité. Celle-ci est de plus en plus apparente depuis les lendemains de l'élection présidentielle le 12 décembre 2019. Elle se confirme chaque jour avec des décisions d'importance. C'est le cas de le dire à l'écoute de la toute dernière enregistrée à Alger. Elle a été décidée par le Président de la République. Elle porte sur la réouverture de l'ensemble des aérogares inexploitées au niveau national afin de dynamiser le trafic aérien concernant les vols intérieurs. L'objectif est de s'imposer en tant qu'acteur incontournable dans la prise de décision. Particulièrement celle qui engage son avenir.
Les jeunes mobilisés
C'est aussi, la mise en pratique de l'opération tendant à mettre fin aux dysfonctionnements qui exacerbent les conflits latents et peuvent aussi les créer. La corruption des élites et des services crée un sentiment de frustration chez les autres qui s'estiment alors être floués. Ils sont en mesure, dans de pareilles circonstances, céder à des tentations de vengeance. L'Etat devient ainsi facteur de troubles au lieu d'être vecteur d'équité, de justice et donc d'harmonie. Ce que l'Algérie a réussi à éviter. Bien au contraire, tout au long de ces dix derniers mois, l'on a vu une présence massive des jeunes lors des marches et des meetings organisés dans le cadre de la campagne électoral pour la présidentielle. Tout aussi importante a été leur adhésion dans les partis politiques nouvellement créés ou cherchant à assoir leur présence au sein de la population.
Cela s'est passé au moment où les analystes, particulièrement les étrangers, estimaient que la jeunesse algérienne comme étant désintéressée et fatiguée par la politique, qu'elle est fatiguée par le chômage et qu'elle n'a d'autres alternatives que l'immigration clandestine. L'avènement du Hirak chaque vendredi a démontré que ce n'est pas le cas avec des jeunes des deux sexes mobilisés plus que jamais à faire remonter la pente à tous les niveaux de gestion du pays. Particulièrement durant les dix mois précédant l'élection présidentielle et les lendemains qui a vu l'élection de Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême.
Les attentes des jeunes, priorité à matérialiser
Le programme d'actions que ce dernier envisage de mettre en application au titre de priorité à matérialiser les attentes des jeunes. C'est ce qu'avait souligné dans une de ses déclarations faite à la presse, le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Bouzid Lazhari. Ce responsable avait affirmé que l'adhésion des jeunes à la défense des droits de l'Homme «accélérera inexorablement le processus d'édification de l'Etat de droit, de manière à répondre effectivement aux slogans levés par le Hirak, depuis le 22 février écoulé ». C'est ce que prévoit l'engagement pris par le président de la République. Ce dernier porte sur le financement des campagnes électorales des jeunes afin qu'ils puissent occuper des postes de responsabilité au sein des assemblées élues.
Il a également pour objectif de barrer la route à la corruption dans les assemblées, chargées de représenter les citoyens et défendre leurs intérêts. Il était temps que l'Algérie entreprenne pareille démarche. Elle va dans le sens de la volonté des Nations Unies d'associer les jeunes à l'action politique, notamment parlementaire. Celle-ci dispose de par le monde de 45.000 parlementaires dont 2% seulement de jeunes (âgés de moins de 30 ans). Dans notre pays, leur nombre est insignifiant pour ne pas dire nul. Il n'en demeure pas moins qu'ils formaient la majorité des participants aux meetings de la campagne électorale d'Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier a tenu à saluer le courage et la détermination de cette jeunesse qui n'entend pas baisser les bras. Il a salué son courage et sa détermination.
La foi en la victoire
Cette prise de position du président de la République en faveur des jeunes qu'il s'est engagé à soutenir lors des opérations de renouvellement des différentes institutions constitutionnelles et autres arrive bien à propos. C'est-à-dire avec la Commémoration du 1er novembre 1954 date du déclenchement de la guerre de libération nationale à laquelle avaient pris part des milliers de jeunes. Ils n'avaient d'autres armes que leur foi en la victoire finale. Et ils ont vaincu. C'est cette même foi qui, certainement, anime aujourd'hui la jeunesse algérienne pour mener le combat contre la corruption dans les rouages de l'Etat d'où, jusqu'au 22 février 2019, étaient exclus les jeunes. Un début de matérialisation de ce combat a été mis en relief avec l'engagement du président de la République de financer les campagnes électorales des jeunes. Ceux-ci pourront, à l'avenir, occuper des postes de responsabilité au sein des assemblées élues qui auront pour mission, entre autres, de barrer la route à la corruption dans ce type d'institutions chargées de représenter les citoyens et défendre leurs intérêts. Il faut dire que durant la campagne électorale, lors de son discours d'investiture et à ce jour, Abdelmadjid Tebboune ne cesse d'appeler le peuple tout entier à la mobilisation et à la détermination des jeunes. Il l'a fait lors de l'inauguration de la 28éme foire de la production nationale d'Alger. Elle a pris fin le 28 décembre écoulé.
Start-up et micro entreprises
A cette édition ont pris part 50 start-up de jeunes des deux sexes et jeunes entrepreneurs. Stimulés par les multiples déclarations exprimées à leur intention par le président de la République, ils étaient venus exposer leurs expériences et produits et services au niveau du pavillon "Algeria Innov". Celui-ci représente une véritable pépinière d'idées et d'opportunités". Ce pourquoi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, dimanche à Alger, la création d'un département ministériel. Il est dédié aux start-up et à la microentreprise, ainsi que des incubateurs dans toutes les grandes villes du pays. «Nous allons créer le maximum d'incubateurs dans toutes les grandes villes du pays, qui seront parrainés par un ministère des start-up et de la microentreprise», a indiqué le président de la République lors de l'inauguration de la 28e édition de la Foire de la production nationale.
Après avoir échangé des points de vue sur la vision des uns et des autres du développement économique nationale, il a annoncé la création d'incubateurs dans toutes les grandes villes du pays. Création également d'un département ministériel et d'une banque chargée d'accompagner les jeunes porteurs de projets. Ces deux nouveautés économiques seront animées par des jeunes. Elles sont dédiées aux start-up et à la microentreprise. Le Président a tenu à rassurer les jeunes. Il les a appelés, tout autant que le peuple, à la mobilisation générale pour la matérialisation de tous les projets socio-économiques avec pour finalité, le développement et la stabilité totale du pays.


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