La politique de la peur

en Algérie est devenue aujourd'hui un mode d'emploi pour les politiciens pour échanger des confidences et faire des affaires en coulisses sans le risque d'être entendus d'en Haut ! Beaucoup de personnalités politiques, présidents de partis, anciens chefs de gouvernement, par peur ou par manque de confiance en soi ou peut-être par respect au président Bouteflika, se retrouvent dans le gêne pour annoncer officiellement leurs candidatures à la prochaine élection présidentielle d'avril 2014. On les voit chuchoter dans les oreilles de leurs proches, qu'ils ont envie de briguer la magistrature suprême de l'Etat, mais, ils couperont rapidement leurs glouglous quand ils s'aperçoivent que les oreilles de la presse sont à l'écoute. Logés dans une politique de peur, sans issues, et attendre jusqu'à ce que certains « Glaylia » leur demandent de se porter candidats. Là aussi, un autre mode d'emploi, adopté par les courtiers de la politique (associations fantoches, syndicats périmés), qui, à la veille de chaque échéance électorale réchauffent leurs « Bendire » pour empocher la Tchipa . Parmi ces politiciens effarés, seul, l'ex-chef du gouvernement, Ahmed Benbitour a annoncé officiellement sa candidature .Tandis que les autres, nagent toujours dans la mare de « oui ou non ». L'ancien chef du gouvernement, Benflis, ne s'est pas encore exprimé, officiellement, et il entend ses proches annoncer un bruit de forcing vers le mi-novembre prochain, alors que pour Mouloud Hamrouche , il désire et rêve d'annoncer sa candidature , mais , il attend .. ! Pourquoi, est-ce de crainte de ne pouvoir défier le président Bouteflika, ou par manque de confiance en soi ou bien la « Chkara » n'est pas encore entrée.. !