La politique c'est l'art de sacrifier l'accessoire pour préserver l'essentiel

Quand on fait de la politique, il faut tenir compte de la réalité. Il faut être pragmatique. Certains politiques de chez-nous ne le sont pas. Ils changent de tactique, en présentant à chaque occasion leur "marchandise" sous un emballage périmé et ne tenant à aucune phase compte du fait que les circonstances, la conjoncture, le contexte global, l'échiquier mondial exigent plus de mobilisation, plus de nationalisme pour relever les défis qui se posent au pays. Il n'y a plus de tragédie nationale en Algérie, ce qui signifie que tout le monde adopte, nécessairement des positions et des positions nouvelles, des tactiques et des actes politiques nouveaux, indépendamment des hommes qui les mettent en ?uvre. En effet, la politique, c'est aussi l'art de sacrifier l'accessoire pour préserver l'essentiel. Cette théorie est très utilisée actuellement par le programme politique en vigueur dans le pays. Elle consiste à considérer qu'un modèle d'émancipation, un système est composé d'un certain nombre d'éléments en interaction permanente. Un peu comme le corps humain dont les systèmes respiratoires, neurovégétatif, cardiovasculaire réagissent en fonction de l'environnement, ce qui permet à l'homme de s'adapter à son milieu. Ainsi tout ce qui est trouvé dans ce modèle, dans son environnement, est retrouvé dans l'homme, c'est-à-dire son adaptation à son bien-être matériel et social et le rejet des phénomènes et des maux de la politique politicienne. En d'autres termes, pour revenir à des choses plus sérieuses, plus concrètes, l'acte politique ne peut dire : qu'il agit de la façon de servir. Il est en dehors du circuit national qui prospère en direction du peuple et sans lien avec la réalité du pays et les enjeux du moment.Non. Il faut tenir compte de la conjoncture globale du moment sur le plan national, régional et international afin que le climat socio-politique puisse être sain, l'environnement soit cohérent et harmonieux, pour que le citoyen s'adapte à son milieu naturel en toute quiétude et sécurité. Par ailleurs, si la démocratie est très en avance sur un certain nombre de thèmes, il y a ce constat qui fait ressortir que d'aucuns négligent le plan proprement humain, proprement social, tout ce qui concerne la vie de tous les jours des Algériennes et des Algériens pour s'adonner à des desseins totalement contraires à l'intérêt de la collectivité nationale. Ces contraintes attisées, ces obstacles posés par une certaine opposition doivent être élucidés par le gouvernement, et il faut avoir le courage de les affronter, de les dénoncer, de rechercher à les résoudre, quel qu'en soit le prix. Faute de quoi, c'est le climat général du pays qui en subira les conséquences.Donc pour tout le monde, l'heure n'est plus à la politique de l'autruche et éluder toutes ces contraintes, ces obstacles et ces tentatives de déstabilisation du pays et les défis à les surmonter. Non, il faut que tout le monde prenne le taureau par les cornes.Et justement, le gouvernement ne doit pas avoir peur d'aller jusqu'au bout des choses pour moraliser la vie politique et sociale.