Algérie

La police se déchaîne sur les opposants au 4eme mandat de Bouteflika



La police se déchaîne sur les opposants au 4eme mandat de Bouteflika
Une centaine de personnes dont plusieurs journalistes ont été brutalement interpellées.Le centre d'Alger a vécu ce jeudi au rythme de la répression. La police a empêché de force un rassemblement des citoyens opposés à la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat.Le décor est planté dès les premières heures de la matinée. Les environs de la FAC centrale d'Alger étaient pavés de policiers. Plusieurs centaines d'agents en bleu ont été postés sur les lieux, attendant l'apparition des militants du mouvement Barakat qui a appelé à un sit-in de protestation. 11 heures. Aucun rassemblement. Des voix isolées fusent de partout pour créer : « Non au 4e mandat », « Ni Bouteflika, Ni Toufik » et « Algérie libre et démocratique ». Les agents de polices se déchaînent sur les manifestants éparpillés parmi les passants. Une vingtaine de personnes ont été embarquées en quelques minutes. Les manifestants vont dans tous les sens. Une meute de policier se jette sur Mustapha Benfodil et Amira Bouraoui qui viennent d'arriver sur lieux. Les deux meneurs du mouvement Barakat, seront embarqués brutalement.Des journalistes et des photographes de presse ont été malmenés par les services de sécurités. Ces derniers faisaient toutefois exception pour les journalistes des médias étrangers. Un flic en civil ordonne à ses hommes de « faire attention » à la représentante d'une chaîne de TV hexagonale. Soufiane Djilali, président de Jil Djadid marque sa présence. Il a fait des déclarations devant les caméras au milieu des bousculades. L'homme politique disparaît de la scène quelques minutes plus tard.12h00. Les interpellations se suivent et se ressemblent. En tout, une centaine de personnes dont les journalistes Hacen Ouali, Mehdi Biskri, Hemida layachi et Hedda Hezzam et Hafnaoui Ghoul, ont été embarquées par la police au cours de la manifestation. 12h30. La police semble avoir fini sa besogne. La douzaine de fourgons garés dans le tunnel des facultés ont été remplis de « citoyens » que l'on a acheminés ensuite, vers les différents commissariats de la capitale.




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