Algérie

La police repousse des manifestants devant le siège du gouvernement



La police albanaise a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour repousser des manifestants qui ont forcé hier à Tirana un cordon de protection et occupé le parvis devant le siège du gouvernement, lors d'une protestation contre le Premier ministre, ont constaté des médias. Des milliers de personnes étaient rassemblés en milieu de journée dans le centre de Tirana, répondant à l'appel de l'opposition qui réclame le départ du Premier ministre socialiste Edi Rama, au pouvoir depuis 2013, accusé de «corruption». Un groupe d'une centaine de manifestants a d'abord jeté des fumigènes et des pierres en direction de l'immeuble du gouvernement, gardé par un important dispositif policier, en scandant «Rama, va-t-en !». Ils ont ensuite forcé le cordon policier et occupé le parvis devant l'immeuble. Une dizaine sont entrés dans l'immeuble et montés au premier étage.Edi Rama, 54 ans, qui a entamé en 2017 son second mandat à la tête du gouvernement, avait annoncé la veille qu'il ne serait pas à Tirana pendant la manifestation. Il devait assister à Vlora (sud-ouest), sa circonscription, à un «dialogue» avec ses habitants sur le «développement de la ville». M. Rama est régulièrement contesté par la principale formation de l'opposition, le Parti démocratique (centre-droit), qui a déjà organisé plusieurs manifestations similaires sans toutefois ébranler son gouvernement. «Le 16 février sera le dernier jour du pouvoir de Rama. Ce régime doit être renversé à tout prix», avait déclaré mercredi le chef du Parti démocratique Lulzim Basha, lors d'un rassemblement de ses militants.
L'accusant de «collusion avec le crime organisé» et d'avoir «plongé le pays dans la corruption et dans la misère», l'opposition, composée de cinq partis du centre-droit et du centre-gauche, réclament la formation d'un gouvernement technique qui serait chargé d'organiser des élections «législatives anticipées». La vie politique albanaise est empreinte d'une très grande violence verbale, droite et gauche s'échangeant insultes et accusations graves de corruption ou de liens avec le crime organisé.


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