L'indépendance de l'Algérie n'a pas été un cadeau comme le prétendent certains. C'est « le fruit de la lutte de tout un peuple qui voulait se soustraire du harnais colonial et de grands sacrifices », a déclaré, hier, le commissaire principal Abdelakrim Chawki, le directeur du musée central de la police nationale.Le responsable de la police s'exprimait en marge des festivités organisées à l'occasion du 58e anniversaire du 1er Novembre 1954, à l'école supérieure de police Ali-Tounsi de Châteauneuf. Dans une conférence, le directeur du musée central a affirmé que Charles de Gaulle a reconnu qu'il « a sauvé son pays d'une guerre civile » avant de s'interroger : « Comment ce général prétend-il nous offrir l'indépendance alors qu'il était le commanditaire des massacres du 8 mai 1945 étant le chef de gouvernement de la France libre à l'époque ' » Pour Aïssa Kasmi, cadre à la retraite de la police, l'appel du 1er Novembre résume la maturité des Algériens à l'époque, forgés par 132 ans de colonialisme. « Il faut savoir que les Algériens ont décidé de mener la révolution les mains nues. Seul Souidani Boujemaâ parmi les membres du groupe des 22 avait à l'époque une arme », observe l'ancien moudjahid. M. Kasmi a beaucoup insisté sur le rôle des jeunes. « On comptait sur les jeunes qui constituaient le capital de la révolution et ils ont réussi ce défi au vu des conditions prévalant à cette époque », a-t-il rappelé. Dans le cadre de ces festivités, une exposition photos retraçant les étapes de la guerre de la libération nationale a été organisée au niveau du musée.
Posté Le : 30/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Neila B
Source : www.horizons-dz.com