La police fait sa mue

Considérée comme la meilleure en Afrique et du monde arabe, la police algérienne fait sa mue. Preuve que la police algérienne n'a pas volé sa place, l'AFRIPOL (Mécanisme de coopération policière africaine) dispose d'un siège dans la capitale algérienne, Alger. Fruit de lourds sacrifices, la précieuse expérience de la police algérienne est sollicitée par de nombreux pays dans le monde.Les hommes en tenue bleue s'adaptent continuellement aux nouvelles formes du crime organisé, outre son savoir-faire avéré dans la lutte et le renseignement antiterroristes.
Fer de lance des services de sécurité algériens, les unités d'élite de la police algérienne sont une véritable fierté pour le pays. Le crime, sous toutes ses facettes, est devenu transfrontalier pour faire du policier algérien l'un des mieux formés au monde. Faut-il rappeler que l'idée de créer une force de renseignement africaine conjointe est officiellement née à Alger, même si l'on ne sait pas encore où en est le projet. Un vaste mouvement a été décidé par le président Tebboune dans ce corps sensible de l'appareil sécuritaire algérien.
Fait inédit depuis l'indépendance du pays, une femme a été nommée à la tête d'une sûreté de wilaya de l'est du pays, et trois autres désignées chef adjoint de sûretés de wilayas. Elles sont, en tout, plus de 15.000 dans ce corps constitué.
A l'image de l'armée et de la gendarmerie nationale, la police algérienne se féminise. Si le patron de la police nationale, Farid Bencheikh, insiste sur « le rôle de la femme policière en termes de développement de la performance professionnelle du corps de la sûreté nationale», c'est que la femme policière est bien capable de s'imposer et assumer des responsabilités opérationnelles, aussi bien au niveau central, régional que local.