Algérie

La police en communication permanente avec la presse



La police en communication permanente avec la presse
Même les corps de police occidentaux s'intéressent à l'expérience acquise et cumulée par la police algérienne.
C'est un vrai travail de rapprochement et de proximité qui a été initié par la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), par le biais de sa revue périodique arabophone La Police, en recevant hier la presse nationale, tous organes confondus, à une réception conviviale qui s'est déroulée à l'Ecole de police d'El Hamiz (Alger).
Cette cérémonie a été rehaussée par la présence du général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale auprès duquel se trouvaient le directeur de la sécurité publique Aïssa Naîli, le contrôleur-inspecteur général, Mohamed Houalef et le commissaire divisionnaire Lakhdar Dhimi.
Prenant la parole lors de cette journée, précédant la célébration aujourd'hui de la Journée internationale de la presse, le général-major Hamel, s'est félicité de la collaboration de la presse par ses écrits et émissions dans la lutte contre la criminalité. Il a saisi cette occasion pour rappeler que les stades ne sont pas des arènes de combat mais des aires de jeu destinées à l'épanouissement de la personnalité algérienne à travers un sport sain et dénué de toute violence.
Interrogé sur le rang qu'occupe la police algérienne au sein des pays arabes, le général-major Hamel a souligné que le corps de sûreté algérien se trouve à une place enviable. Il a ajouté que «même les corps de police occidentaux s'intéressent (de près) à l'expérience acquise et cumulée par la police de notre pays».
Répondant à une question relative au déroulement du match de coupe de mardi dernier, il n'a pas caché sa satisfaction suite à cette exhibition sportive nationale qui s'est déployée sans incidents majeurs. Il a indiqué que 69 arrestations ont été opérées par les éléments de la Dgsn en confirmant toutefois qu'elles n'ont concerné que des cas «mineurs» suivies de la libération de leurs auteurs en fin de journée.
Poursuivant son dialogue avec la presse, il a assuré que plus de 11.000 éléments avaient été dépêchés sur les lieux du match pour assurer son bon déroulement. Evoquant les derniers cas de violence recensés de par le pays, notamment les tentatives d'immolation par le feu, il a regretté que ce ne soient là que des «cas qui affectent une frange minime de notre population et qui n'appartient pas à notre civilisation.»
Une rapide visite des moyens de travail exposés dans la cour de l'école, nous apprend que la Dgsn dispose d'un hélicoptère qui y est exposé. Cet engin bimoteur, ou Ecureuil, adapté au survol des agglomérations, est utilisé par la brigade aérienne de Dar El Beïda. Il est muni d'un phare (Spectre) de recherche dont la puissance atteint 1600 kilowatts. Il est également muni de plusieurs caméras dont les prises de vue sont communiquées instantanément aux directions en charge d'intervention rapide. C'est ce qu'on appelle «Les yeux du commandement» pour suivre pas à pas les mouvements de tout suspect qui chercherait à s'éclipser en changeant d'habit, par exemple.
D'autres appareils, aussi sophistiqués les uns que les autres, y étaient exposés. L'on peut citer les canons à eau. Ils servent aussi à désamorcer une bombe, faire éclater une bouteille de gaz piégée, ou à déminer tout colis suspect abandonné. Un robot anti-déminage servant à neutraliser des bombes, y était également exposé.
La brigade canine, présente sur les lieux a expliqué que ses éléments sont formés spécialement tout comme le sont les chiens embrigadés constitués de bergers allemands, Malinois (chiens bergers belges à robe sombre), les Labradors. Chaque chien est formé dans une spécialité définie. Lutte contre la drogue, recherche humaine ou d'armes. C'est dire que la police scientifique est désormais présente au sein de la Dgsn qui ne cesse de se moderniser contre la criminalité. Cette dernière, faut-il le rappeler, use également de méthodes et moyens de plus en plus sophistiqués.
Les élèves, de l'école primaire Krim-Belkacem de Dar El Beïda ont participé à cette fête en s'intéressant particulièrement à l'hélicoptère et aux tenues des démineurs qui représentent, pour ces bambins, de vrais «extraterrestres» dans leurs lourdes combinaisons protectrices.




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