Algérie

La police augmentera ses effectifs



Ils seront 200.000 policiers en 2009La Direction générale de la Sûreté nationale a fêté, hier, le 44em anniversaire de la police. A cette occasion, plusieurs activités ont été organisées à travers le territoire national où des expositions et des portes ouvertes ont été concoctées en direction du public. Une occasion aussi pour les responsables de cette institution de revenir sur la question des effectifs ainsi que sur les missions à venir de la police. Il faut savoir, en effet, qu’actuellement, le principal objectif des responsables est d’assurer une couverture appréciable du territoire national. «Les effectifs de la police ne dépassent pas les 110.000», répartis d’une manière inéquitable entre les régions du pays. Selon un responsable rencontré, hier à Bachdjarrah où une fête a été organisée en faveur des policiers, «le but des autorités est d’arriver à 200.000 policiers à l’horizon 2009". Cet effectif comprendra bien évidemment les corps anciens et les nouveaux corps créés pour lutter contre le banditisme et les nouvelles formes de criminalité ainsi que la police de proximité. «La norme mondiale est de 1 policier pour 250 habitants», a encore affirmé la même source. Chez nous, il y aurait, selon les statistiques, seulement 1 policier pour près de 390 habitants si l’on tient compte de la moyenne, sinon pour certaines régions, la moyenne est largement en deçà. Elle serait de 1 policier pour 670 habitants. Par ailleurs, «il y a un projet de dotation de la capitale de 25.000 policiers. Un nombre qui sera atteint dans 3 ans. Actuellement, nous n’avons que 11.000 policiers en activité à raison de 1 policier pour 266 citoyens, la meilleure couverture qui existe». La police aura, par ailleurs, comme mission le maintien de l’ordre public mais aussi la lutte contre le banditisme sous toute ses formes, l’atteinte aux personnes et aux biens, les kidnappings, les vols qualifiés et vols de véhicules ainsi que les nouvelles formes de criminalité tel que la cybercriminalité et les réseaux de crime international. Par ailleurs, il est à noter qu’il existe une police de proximité qui active dans les cités, et une cellule d’écoute pour venir en aide aux consommateurs de la drogue qui «sont considérés non pas comme des délinquants, mais comme des malades». L’occasion, également, d’insister sur le rôle que peuvent jouer les citoyens dans la lutte contre ces formes de crimes à travers une participation plus active.


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