Algérie

La police algérienne au passé et au présent



La police algérienne au passé et au présent
Un corps dévoué au service du citoyenLe rôle de la police algérienne est, sans équivoque, incontournable.Dédiée à la police algérienne, une rencontre sur les étapes de l'histoire de ce corps remontant au IIIe siècle avant J.-C., a été organisée, hier, au Palais de la culture Mohamed Boudiaf d'Annaba.Les intervenants dans cette rencontre ont mis en exergue le rôle de la police algérienne, son importance, mais surtout son existence dans le temps et dans l'espace.Remontée dans l'histoire de la police algérienne, le temps d'une journée, la rencontre a traité diverses étapes historiques de celle-ci.Les intervenants ont, de par les différents thèmes traités, attiré l'attention d'une assistance pas des moindres. Emportés à travers les âges, les présents ont découvert, et pour la première fois, que l'Algérie a toujours eu ses propres organisations sécuritaires et économiques.Bien avant 1919, l'Algérie s'était déjà démarquée par l'existence du corps de la police.Une présence remontant à des siècles durant et sous différents règnes. Depuis Tihert capitale de l'Etat rostomide où la naissance de la première police nationale au cours du Moyen âge (160-296H/776-908 E.C), dont les vestiges existent encore à quelque 7 km de l'actuelle ville de Tiaret, jusqu'à la police de l'Etat de l'Emir Abdelkader (1230 - 1247H / 1830 - 1847) en passant par la police sous le règne des hammadites (398 - 547 H / 1007 - 1152 E.C), puis la police zianide entre 633 - 962 H / 1235 - 1554 E.C), puis la police durant l'époque ottomane (1519/1830), avant d'arriver à la police algérienne durant la révolution (1954 / 1962), ce corps sécuritaire n'a pas cessé de progresser et de prospérer durant toutes ces étapes historiques, jusqu'à cette époque.La police algérienne n'a fait qu'enregistrer des mutations qualitatives importantes, voire même gigantesques, notamment en cette période où la direction générale de la Sûreté nationale ne lésine pas, ni en matière d'efforts, encore moins en moyens, afin de préserver la même performance et la même place de la police algérienne dans le monde. Des spécificités acquises des siècles durant, avant même les Etats dits développés de ces époques-là.Affectée à différentes tâches, garde des marchés, des commerces, quartiers ainsi que les rues et cités entre autres, la police algérienne s'était faite une place parmi les corps les plus aguerris.Les intervenants lors de la conférence ont mis en exergue aussi, l'utilisation des chiens, connus aujourd'hui sous le nom de Brigade canine pour chercher un quelconque suspect.C'est dire que la police algérienne actuelle, dont le niveau à travers les âges n'a fait qu'être renforcé par les moyens technologiques pour mieux assurer les responsabilités qui lui sont confiées.Ainsi, de par ses prérogatives, notamment ses actions préventives pour préserver la stabilité de l'Etat et assurer la sécurité et la paix entre les citoyens, le rôle de la police algérienne est, et sans équivoque incontournable.En témoigne le discours du président de la République lors de l'inauguration de Châteauneuf en 1999, puis le rappel fait en 2010 par le général-major Abdelghani Hamel quant à l'importance des efforts déployés par cette police qui se dévoue à sa mission sans modération.Signalons que, initiée par la direction générale de la Sûreté nationale, la conférence a été assistée par des représentants de la Dgsn, le chef de sûreté de la wilaya d'Annaba, les autorités locales, militaires et civiles ainsi qu'un large mouvement associatif.




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